BULLETIN DE REINFORMATION DU 28 JUIN 2021

Patron d'émission le 28 juin 2021

Bulletin de réinformation proposé par Jean Bernard, Robert Scott et Bruno

Rediffusions à l’antenne à 11h45 et 21h00

 

 

 

 

 

GRANDS TITRES


 

► Second tour des élections régionales : résultats.

 

Que retenir des résultats du 2nd tour de ces élections régionales ?

Le niveau très élevé de l’abstention, aux alentours de 65% ; le revers électoral très rude pour la majorité présidentielle ; l’échec du RN à remporter la moindre région ; la victoire de tous les présidents de région sortants ; l’entrée en campagne présidentielle de Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse.

En Île-de-France, Valérie Pécresse est élue avec 45,73% des voix.
En Paca : Renaud Muselier (LR) est réélu avec 56,48% des voix.
En Auvergne-Rhône-Alpes : Laurent Wauquiez (LR) est réélu avec 55,17% des voix.
Dans les Hauts-de-France : Xavier Bertrand (Droite) est réélu avec 52,37%.
Dans les Pays de la Loire : Christelle Morançais (LUCD) est réélue avec 46,45%.
Dans le Grand Est : Jean Rottner (LUCD) est réélu avec 40,30% des voix.
En Normandie  le centriste Hervé Morin (44,26%) conserve la présidence de la région.
En Centre-Val-de-Loire ( le socialiste François Bonneau obtient 39,15% des voix,
En Occitanie  : Carole Delga, socialiste, remporte l’élection régionale avec 57,77%.
En Bourgogne-Franche-Comté  : la présidente socialiste sortante Marie-Guite Dufay (42,20%) est réélue.
En Nouvelle Aquitaine  : le socialiste Alain Rousset est réélu, avec 39,49% des suffrages.
En Bretagne  : Loïg Chesnais-Girard socialiste est réélu
En Corse  :  c’est le nationaliste Gilles Simeoni qui remporte l’élection, avec 40,64% des voix.

► Les chiffres de la mortalité du Covid sont-ils tronqués ?

Le dernier bulletin épidémiologique mensuel mis en ligne par Santé Publique France sous le n°65 le 1er juin dernier présentait 108 908 décès dus au « Covid-19 ». Ce chiffre, systématiquement repris par les principaux médias, est aujourd’hui supérieur à 110 000 décès.

 

Pourtant, ce bulletin précise que seuls 48 676 décès sont enregistrés sous la mention « Covid 19 confirmé »

Il en ressort que 60 000 décès n’ont fait l’objet d’aucune recherche biologique de présence du virus mais ont tous été enregistrés comme des décès « Covid19 suspecté ». Les décès avec mention « Covid confirmé » ne représentent que 49 000 personnes dont 65% souffrant de comorbidités (pathologies cardiaques, hypertension et diabète). En conclusion, les personnes dont le décès est uniquement dû au Covid19, qui étaient donc en bonne santé, ne représentent que 17 000 cas soit 0,025% de la population française. Il est à noter que 93% de ces personnes étaient âgées de plus de 65 ans.

 

Qui a donc décidé d’enregistrer plus de 60 000 décès sans cause avérée sous la mention « Covid » ?

Il paraît difficile d’imaginer que cela n’ait pas fait l’objet d’un accord au plus haut niveau de l’Etat, a minima au sein de la Direction Générale de la Santé et du ministère de la Santé. Il est à ce sujet intéressant de rappeler que l’Organisation Mondiale de la Santé s’était réunie en urgence à deux reprises dès décembre 2019 et avait notamment enjoint le monde entier, dès janvier 2020, de prendre des mesures d’isolement strict à l’encontre des porteurs du virus. Ces recommandations insistantes avaient été totalement ignorées par la France. Le directeur général de la Santé déclarait fin janvier 2020 que la France n’était pas exposée à ce virus et ne devait prendre aucune mesure particulière à ce stade.

 

Alors ce gonflement des chiffres des décès est-il le produit d’une stratégie politique visant à accroître le sentiment de peur dans la population pour dissimuler les graves erreurs dans la gestion de l’épidémie ?

On peut le penser d’autant que nos gouvernants se trouvaient ainsi en capacité d’imposer des mesures inédites de privation de liberté, puis une vaccination accélérée. A l’heure du début de la campagne présidentielle, il est urgent de faire un bilan des actes et décisions politiques à cet égard.

 

BREVES DE FRANCE


 

►Valeurs actuelles contre Obono : la satire au banc des accusés

 

Ce 23 juin, s’est tenu à la XVIIème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris, le procès qui a opposé durant plus de dix heures la députée (LFI) Danièle Obono à trois responsables de Valeurs actuelles. Pour mémoire, Mme Obono et le parti mélenchoniste avaient porté plainte et le parquet de Paris ouvert une enquête pour « injure publique à caractère raciste » à l’encontre de l’hebdomadaire suite à la publication d’un récit-fiction en août 2020, titré « Obono l’Africaine » mettant en scène la députée d’origine gabonaise sous les traits d’une esclave vivant au 18ème siècle. Ce récit fictif rappelait aux indigénistes que l’esclavage n’était pas l’apanage des Européens mais aussi une pratique courante en Afrique et dans le monde arabo-musulman. Il avait provoqué un tollé politico-médiatique ainsi que l’indignation d’Emmanuel Macron et Jean Castex. La Ligue des droits de l’homme, Mémoires et Partages et d’autres associations antiracistes se sont portées parties civiles. Les plaignants ont convoqué en tant que témoin l’inénarrable Lilian Thuram tandis que les prévenus ont appelé à la barre Philippe Val, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, qui a courageusement défendu la liberté de la presse. Pour le dénouement de cette « sombre » histoire, rendez-vous le 29 septembre prochain, jour où sera prononcé le jugement…

 

►Le président de SOS Racisme mis en examen pour… racisme !

 

Jean Messiha a pris l’association anti-raciste à son propre jeu. Son président devra comparaître suite à une plainte de l’ancien membre du RN pour injure publique envers une personne en raison de son origine ou de sa race. Le Procureur a requis le renvoi de Dominique Sopo devant le tribunal. Tout a commencé par un tweet de l’humoriste Yassine Belattar qui assimilait Messiha à un chameau. En réponse, l’homme politique avait demandé à SOS Racisme d’être cohérent et de se porter partie civile avec lui contre Belattar. Réponse de Sopo : « Cher @JeanMessiha, je pense que la @_LICRA_ sera heureuse de se constituer auprès de @SOS_Racisme afin de mettre fin à l’odieuse comparaison entre vous-même et un chameau. Cette comparaison est infamante pour les chameaux. Soyez certains que nous ne laisserons pas passer. Bisous. » Avec cette plainte, Messiha souligne l’hypocrisie des associations anti-racistes promptes à se porter partie civile pour peu que la couleur politique des « victimes » soit conforme à leur idéologie antiraciste.

 

► L’Ined porte plainte contre Éric Zemmour

L’Institut national d’études démographiques a annoncé ce vendredi avoir déposé une plainte en diffamation contre le polémiste et le patron de la chaîne CNews, Jean-Christophe Thiery. L’objet de la plainte, les propos tenus par Éric Zemmour au cours d’une émission en avril dernier où il accusait l’Ined de « trafiquer les chiffres » au sujet de l’immigration. Selon l’institut, ces propos « décrédibilisent le travail des chercheurs de l’Ined et mettent en cause leur intégrité scientifique sans aucun élément de preuve » et « portent incontestablement atteinte à l’honneur et à la considération de l’établissement ».

 

►La phrase du jour :

Elle nous vient de la linguiste Yana Grinshpun, professeur à la Sorbonne-Nouvelle. Dans un récent entretien donné à L’Express, elle répond aux partisans de l’écriture inclusive, parmi lesquels l’historienne féministe Éliane Viennot, qui avancent que la langue française aurait été masculinisée au XVIIe siècle, sous la houlette de l’Académie française, dans un dessein de domination patriarcale. Selon elle, « c’est une thèse farfelue : “masculinisation” n’a aucun sens en linguistique » et d’enfoncer le clou : « Cette doctrine montée de toutes pièces dénonce une méconnaissance totale du fonctionnement de la langue. (…) Le terme “sexiste” est complètement anachronique et inapproprié lorsque l’on parle d’histoire et de grammaire. Éliane Viennot fait comme si la seule occupation des grammairiens consistait à œuvrer contre les femmes en concoctant des “masculinismes”, ce qui est assez absurde, car la langue n’est pas un système “d’hommes et des femmes”, c’est un système de sons porteurs de sens. »

 

►Le chiffre du jour :

D’après un sondage réalisé par l’institut CSA pour CNEWS et dévoilé ce jeudi 24 juin, sept Français sur dix se prononcent sont pour l’interdiction du burkini dans les piscines. En revanche, dans la tranche d’âge 18-24 ans, 67% des interrogés sont en faveur de son autorisation.

 

 

NOUVELLES DU MONDE


 

 

►Allemagne : l’islamisme frappe de nouveau

 

Vendredi dernier, un Somalien a assassiné au couteau et aux cris d’« Allah Akbar » trois personnes et blessé gravement cinq autres dans la ville de Würtzburg. Acculé grâce au courage de plusieurs passants, celui-ci a été neutralisé par un tir de la police. Du matériel de l’État islamique a été retrouvé à son domicile. Âgé de 24 ans, cet apprenti djihadiste se trouvait sur le territoire allemand depuis 2015. Il suivait un traitement psychologique et était connu des services de police en raison de ses prédispositions à faire usage de la violence. Dieu merci, le tueur portait un masque. Nous voilà rassurés !

 

►Les enfants de la classe ouvrière blanche britannique, les grands oubliés

 

Dans un récent rapport, le Commons Education Select Committee souligne que les élèves blancs de la classe ouvrière britannique sont l’un des groupes les moins performants du pays. Présidé par le député conservateur Robert Halfon, la commission évoque parmi les raisons de ce retard les discours sur le « privilège blanc ». Ainsi, le rapport révèle que la proportion d’élèves britanniques blancs pauvres qui vont à l’université est de 16 % seulement, soit le taux le plus faible de tous les groupes ethniques après les gens du voyage. Interrogé par la BBC, le député Halfon note que « dans les autres groupes ethniques, les élèves qui ont droit à des repas scolaires gratuits obtiennent systématiquement de meilleurs résultats que leurs camarades britanniques blancs. » Bien souvent ces derniers ne sont d’ailleurs pas éligibles aux repas gratuits car ils vivent dans des villes qui ont été, aux dires du député, « laissées pour compte, tout l’argent, toute l’attention ayant été consacrée aux grandes villes ».

 

►États-Unis : le policier Derek Chauvin condamné à 22 ans et demi de prison ferme

 

Moins de 10h, c’est le temps qu’il a fallu aux douze membres du jury du tribunal du Minnesota pour rendre leur verdict particulièrement sévère à l’endroit du policier accusé d’avoir tué George Floyd. 22 ans et demi, soit dix ans de plus que la peine prévue par le barème du Minnesota selon le juge Peter Cahill en charge de l’affaire. Pourtant, plusieurs circonstances atténuantes plaidaient en faveur du policier. Non seulement il avait respecté les procédures en vigueur malgré la foule qui se pressait autour des policiers, mais peu avant sa mort, George Floyd sujet à des problèmes cardiaques et d’hypertension, avait ingéré des substances nocives. En l’occurrence du fentanyl et des amphétamines. Lors de son arrestation, Floyd avait refusé d’obtempérer. Enfin, connu de la police depuis 20 ans, il avait passé plusieurs années en prison, notamment pour un cambriolage au cours duquel il avait pris en otage une femme enceinte. Malgré ces éléments accablants, le président des États-Unis, Joe Biden, y est allé de son commentaire après la condamnation du policier : « Je ne sais pas précisément quelles circonstances ont été retenues, mais cela me semble juste ».

 

►Droits LGBT : le Premier ministre néerlandais veut expulser la Hongrie de l’Union européenne, la Commission européenne quant à elle prévoit des poursuites à l’encontre de Budapest

 

À son arrivée, jeudi dernier, au sommet des 27 pays de l’UE à Bruxelles, le chef de gouvernement des Pays-Bas, Mark Rutte, s’en est violemment pris au gouvernement hongrois à cause de sa loi accusée de discriminer les personnes LGBT. Selon lui, les Hongrois « n’ont plus rien à faire dans l’UE ». 17 chefs d’Etat et de gouvernement, dont Emmanuel Macron, ont signé une lettre commune pour s’engager à continuer à lutter contre les discriminations envers les LGBT. Cette nouvelle loi hongroise prévoit que « la pornographie et les contenus qui représentent la sexualité ou promeuvent la déviation de l’identité de genre, le changement de sexe et l’homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans. » et ce dans le but de « protéger les droits des enfants​. » La présidente de la Commission européenne a mis en demeure la Hongrie de s’expliquer avant le 30 juin avant d’entamer des procédures visant à condamner le pays pour non-respect des valeurs européennes. De là à penser que les dirigeants européens et les homologues d’Orban font de l’ingérence, il n’y a qu’un pas…

 
►La bonne nouvelle du jour

 

Elle est sportive. La première étape du Tour de France, ce samedi 26 juin, a été remportée par le cycliste Julian Alaphilippe. Il est le premier Français depuis Christophe Moreau, en 2001, à revêtir le maillot jaune à l’issue de la première étape de la Grande Boucle. Depuis 35 ans, un seul Français a porté le maillot jaune trois éditions de suite : Bernard Hinault en 1984, 1985 et 1986. En le revêtant pour la troisième année d’affilée, Julian Alaphilippe s’inscrit donc dans l’histoire du cyclisme français.

 

 

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