BULLETIN DE REINFORMATION DU 1ER MARS 2021

Patron d'émission le 1 mars 2021

Bulletin de réinformation proposé par Henri Benoît et Marc Durand

Rediffusions à l’antenne à 11h45 et 21h00

 

 

 

 

GRANDS TITRES


 

► Israël : le fichage des non-vaccinés vient d’être autorisé par la Knesset

Depuis le 24 février, une loi permet aux autorités de recueillir noms et adresses des personnes non-vaccinées au prétexte de pouvoir les contacter pour … les convaincre ! Une mesure contestée par l’opposition travailliste qui y voit une grave atteinte à la confidentialité des données. Le débat est d’autant plus vif qu’Israël fait figure de laboratoire en matière de vaccination : 44% de la population est vaccinée à ce jour, dont 80% des plus de 60 ans. Le tout, au prix d’un engagement à communiquer à Pfizer des données sur la santé et d’un chantage au confinement.

Mais concernant le tout-vaccin, deux questions reviennent

La première : le vaccin prévient-il la transmission du virus ? La seconde : le vaccin abaisse-t-il la gravité de la maladie ?
Les données de l’Organisation Mondiale de la Santé, rendues publiques le 23 février font apparaître que la vaccination commencée en Israël le 20 décembre a été suivie d’une augmentation considérable de contaminations journalières et n’a donc pas permis de freiner l’épidémie. C’est pourquoi, selon le média en ligne The Unz Review, 50 % des Israéliens ne croient plus au vaccin. Mais en Israël, reconnaître l’échec de la vaccination massive porterait un coup sévère à la campagne électorale du Premier ministre Benyamin Nétanyahou dont le parti se prépare aux élections législatives anticipées du 23 mars prochain.

Le Royaume-Uni, avec 11 millions de vaccinés, est-il dans la même situation ?

Deuxième champion de la vaccination de masse, le Royaume-Uni a connu la même évolution défavorable du nombre de contaminations. De plus, deux mois et demi après de début de la campagne, le nombre de morts a doublé.
Une explication avancée par les épidémiologistes serait que le faible niveau d’immunité observé après une première injection, faciliterait l’émergence de variants, ce qui a été le cas avec le SRAS-COV-2 mais également avec d’autres virus.
Si l’épidémie régresse au plan mondial, ce qui semble être le cas, il est difficile d’en imputer la cause aux vaccins, car, comme le remarque le docteur Gérard Delépine, le reflux est le même dans tous les pays, vaccinés ou pas, confinés ou pas.

Mais il semble cependant que les « pro-vaccins » n’aient pas désarmé pour autant ?

En effet, en Espagne, dans la communauté autonome de Galice, les autorités viennent d’instaurer une amende allant de 1 000 à 60 000 € pour les personnes qui refuseraient le vaccin. Une mesure que le Tribunal suprême espagnol retoquera très probablement.
Enfin, en Europe, le passeport vaccinal, dont les modalités pratiques sont en discussion au sein de l’Union européenne, n’a d’autre but que d’inciter à l’acceptation du vaccin.

► La visite du pape en Irak suscite espoirs et interrogations

Le pape François se rendra en Irak du 5 au 8 mars, une visite très attendue par les chrétiens d’Irak dont le nombre a considérablement chuté depuis la guerre menée par la coalition contre le régime de Saddam Hussein. Ils étaient 1,3 millions en 2003, on estime leur nombre à 130 000 aujourd’hui, du fait d’un exode massif provoqué par les persécutions de Daech.

Mais qu’attendent les chrétiens d’Orient de la visite papale ?

Ils attendent une parole forte dans un pays où le retour des réfugiés s’annonce de plus en plus difficile. En effet, la menace d’une résurgence de l’Etat islamique n’est pas complètement écartée, comme l’a montré l’attentat sur un marché de Bagdad par deux kamikazes, le 21 janvier dernier, faisant 32 morts et 110 blessés

Et que redoutent les autorités ecclésiastiques locales ?

Elles craignent une visite à des fins politiques s’inscrivant dans la mouvance de la déclaration d’Abu Dhabi signée le 4 février 2019 par le pape et l’imam Al-Azhar, qui prône la fraternité humaine pour la paix mondiale. Le dialogue interreligieux est perçu par les chrétiens d’Orient comme une préoccupation de l’occident libéral, parfois éloigné de la réalité du terrain, et suscite une certaine méfiance. L’incendie à Mossoul de la cathédrale Sainte-Marie et la destruction systématique du patrimoine religieux chrétien, par les djihadistes, en février 2015 sont toujours gravés dans les mémoires !

 

BRÈVES DE FRANCE


 

► Le Nord et les Alpes-Maritimes entament leur troisième confinement !

Toujours pour « éviter le pire », 63 communes des Alpes-Maritimes et la communauté urbaine de Dunkerque vont expérimenter pendant deux week-ends un confinement du vendredi 18 h au lundi 6h. Il ne sera pas possible d’ouvrir les commerces jugés non-essentiels, de s’aérer à plus de 5 km et plus d’une heure, de pratiquer un sport de groupe, l’aller à la messe plus de 30 minutes, de diffuser de la musique sur la voie publique, de boire de l’alcool, de se rendre chez des parents ou des amis.
Si les élus du Nord-Pas-de-Calais étaient plutôt réticents, le maire de Nice, Christian Estrosi, avait appelé ces mesures de ses vœux. Il avait portant bénéficié du traitement du professeur Raoult en mars dernier et milité pour la liberté de prescrire des médecins, avant de faire volte-face. Florian Philippot a réussi à mobiliser à Nice, vendredi dernier, plusieurs centaines de personnes, place du Palais de justice, pour dénoncer la tyrannie sanitaire. Il a déclaré : « je me demande s’il ne s’agit pas d’une répétition générale avant de reconfiner la France entière ! »

Et qu’en est-il des vingt départements placés sous surveillance ?

Le Premier ministre Jean Castex a donné aux préfets l’ordre de durcir la répression sanitaire. Depuis, des faits divers inquiétants se sont multipliés : à Cannes, deux policiers sont renversés par un individu qui tentait d’échapper à un contrôle quelques heures après le début du confinement ; à Bruges, en Gironde, un gérant de salle de sport, professeur en arts martiaux poursuit une grève de la faim depuis 16 jours pour obtenir la réouverture de sa salle. A La Baule, un joggeur se jette à l’eau pour éviter un contrôle de police après le couvre-feu.

► Huit sociétés fantômes détournent 2,4 millions d’euros dans la région lyonnaise

La cellule du renseignement financier de Bercy, TRACFIN, a démantelé un réseau de sociétés fictives qui avaient sollicité le fonds de solidarité COVID en montant de faux dossiers. Le rapport d’une commission d’enquête de l’Assemblée nationale, publié le 14 septembre 2020, estimait que le dispositif d’aide à l’activité partielle, liée au COVID, était très vulnérable à la fraude et que les contrôles devaient être amplifiés. Mais Simon Picou, délégué syndical CGT de l’inspection du travail, est plus radical : il estime que la fraude est massive au niveau national et déplore le manque de justificatifs demandés aux entreprises et la pénurie d’effectifs pour effectuer les contrôles. Une situation que la ministre du Travail, Elisabeth Borne s’efforce de minimiser en comparant les 225 millions d’aides détournés (chiffre de l’AFP) aux 30 milliards mobilisés pour le plan de chômage partiel lié au COVID.

► Et le chiffre du jour est 40 000 euros :

C’est le coût d’une opération engagée par la ville de Paris, visant à recycler l’urine récupérée dans des urinoirs « écolos » placés sous le métro aérien, entre Barbès et Stalingrad. L’engrais obtenu devait profiter à des bacs à plantes avec un système d’arrosage alimenté par des panneaux solaires. Compte tenu de l’environnement très dégradé du site, qualifié de « promenade urbaine », le dispositif s’est révélé totalement inefficace au point que trois associations de quartier ont demandé leur suppression. Ces urinoirs faisaient partie du mobilier urbain, sur les lieux-mêmes des premiers campements de clandestins dans la capitale. La réhabilitation du quartier, miné depuis plus de vingt ans par la toxicomanie et les trafics en tout genre, ne passera donc pas par les urinoirs high tech.

 

NOUVELLES DU MONDE


 

► Moyen-Orient : à peine arrivé au pouvoir, Joe Biden renoue avec un interventionnisme belliqueux

Le 27 février, une frappe aérienne américaine a visé des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes au nord-est de la Syrie, faisant 17 morts et une centaine de blessés. Damas a aussitôt protesté en dénonçant une violation manifeste du droit international et a même saisi le Conseil de sécurité de l’ONU. Se voulant « défensive », la frappe a été présentée par l’administration Biden comme une « réponse » à une attaque en Irak visant des personnels de la coalition.
La diplomatie russe a fermement condamné l’agression en mettant en garde contre toute tentative de faire du territoire syrien une arène de règlements de comptes géopolitiques. En effet, la réouverture des discussions avec l’Iran pour le retour des Etats-Unis à l’accord nucléaire de 2015, dénoncé par Donald Trump, semble avoir poussé l’administration Biden à faire pression sur l’Iran, en tentant de dissuader ce pays de prendre pied en Syrie. Le désengagement américain au Moyen-Orient, souhaité par Trump, n’est donc pas pour demain !

► Un cargo israélien attaqué dans la mer d’Oman

Le roulier Helios Ray, navire ultra-moderne, a été la cible de missiles qui ont transpercé sa coque, alors qu’il se dirigeait vers Singapour. En mai 2019, deux pétroliers saoudiens avaient déjà été attaqués au même endroit et en juin, un pétrolier sud-coréen fut saisi et son équipage pris en otage pour contraindre la Corée à mettre fin au gel de fonds bancaires iraniens, bloqués dans le cadre des sanctions contre l’Iran. L’agence de presse israélienne Metula estime qu’il s’agit d’une agression menée par l’Iran à partir d’un bateau de plaisance transformé en vedette lance-missiles. Une enquête est ouverte. Les observateurs régionaux analysent cet incident comme un test en direction de l’administration Biden laquelle, tentée par un renversement d’alliance, tente de se rapprocher de l’Iran au détriment de l’Arabie Saoudite et d’Israël. Le bateau a fait escale à Dubaï pour une évaluation des dommages.

► Et la bonne nouvelle du jour est archéologique :

Un char de cérémonie datant de l’époque romaine vient d’être découvert à quelques centaines de mètres du parc archéologique de Pompéi. Comportant quatre roues, des éléments en fer et des décorations en bronze et en étain, le véhicule a été retrouvé presque intacte. « Pompéi continue de nous émerveiller » a déclaré le ministre de la Culture Dario Franceschini, en précisant que 20 hectares restent encore à fouiller autour de Pompéi. La ville fut ensevelie sous les cendres, à la suite de la célèbre éruption du Vésuve en 79 après Jésus Christ.

► La phrase du jour nous vient d’Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies

« Brandissant l’épidémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et des mesures d’urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des ONG ».

 

 

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