BULLETIN DE REINFORMATION DU 8 JANVIER 2021

Patron d'émission le 8 janvier 2021

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Bulletin proposé par Solveig Grieg et Wilfried Marc

Rediffusions à l’antenne à 11h45 et 21h

 

 

GRANDS TITRES


 

► Nouvelles annonces gouvernementales au sujet de la lutte contre la Covid-19

Hier soir, une conférence de presse commune du Premier ministre et du ministre de la Santé a servi à faire le point sur la stratégie du Gouvernement. La réouverture des restaurants, bars et salles de sport initialement prévue en janvier a été repoussée, et ce au moins jusqu’à mi-février. Il en sera de même pour les musées, cinémas et salles de théâtre. Le couvre-feu a été quant à lui prolongé jusqu’au 20 janvier. Il devrait même être avancé à 18 heures dans dix nouveaux départements de l’est de la France.

Rien ne s’améliore donc au niveau des restrictions, au contraire

Mais à quelques exceptions près, plus aucune voix ne se lève dans le paysage politique ou médiatique face à ces annonces. Il semble qu’il suffise pour justifier toute nouvelle contrainte, que parmi les nombreux indicateurs, l’un évolue à la hausse, où ne baisse pas assez pour atteindre le seuil fixé par le Gouvernement. Et aucun autre argument économique ou social ne peut alors peser dans la discussion. Les quelques critiques qui se sont élevées ces dernières semaines n’étaient pas d’ailleurs au sujet des restrictions, mais pour reprocher au Gouvernement de ne pas vacciner assez massivement.

Sur ce point, l’Élysée a promis monts et merveilles

À grands renforts de chiffres, une procédure simplifiée et accélérée a été présentée également hier soir, visant un million de personnes vaccinées d’ici fin janvier. Le Gouvernement s’est ainsi voulu rassurant et optimiste sur la voie de sortie qu’il désigne : la campagne de vaccination. Le ministre de la Santé a même assuré qu’avec une vaccination massive, les Français retrouveraient cette année la fête, les embrassades et serrages de main, le tout sans masque. Jusque-là le Gouvernement n’a pas brillé par ses bonnes prédictions lors de cette pandémie. On pourrait donc comprendre que les Français restent sceptiques face à ces affirmations, tout comme ils le sont devant le vaccin au vu des sondages.

 

► Aux États-Unis, prise du capitole et opération de diabolisation médiatique 

Ce mercredi, alors que les résultats des élections présidentielles étaient presque officiellement annoncés en faveur de Joe Biden, les partisans de Donald Trump ont traversé leur pays pour témoigner leur colère, envahissant le capitole. Le tout se déroulait dans un climat au début presque bon enfant, les manifestants se prenant en photo de façon comique dans les bureaux des ministres, avant les premiers affrontements. Les dégradations restèrent bien loin de celles de l’Arc de triomphe commises en marge des rassemblements de Gilets jaunes en 2019. Impressionnantes, les images de la foule évoquaient une véritable révolution.

D’un seul homme, les médias occidentaux se sont levés pour faire perdre tout crédit à cette manifestation

Ils ont transformé ce rassemblement du peuple américain se sentant trahi par des élections trafiquées, en « violences d’extrême-droite des soutiens de Donald Trump”. Ainsi le président est ouvertement qualifié de « looser » dans les colonnes de l’Obs, les manifestants qualifiés de miliciens suprémacistes et conspirationnistes, de menaces contre la démocratie. C’est ainsi que le Capitole est renommé « temple de la démocratie », ironiquement face aux citoyens qui tentaient justement de faire entendre leurs votes ! Dans le même temps les comptes des réseaux sociaux du président américain étaient suspendus, montrant une nouvelle fois la partialité des GAFA, qui censurent sans complexe.

Quatre personnes sont mortes, dont une femme, Ashli Babbitt, tuée par la police à 35 ans.

Son portrait est tiré dans libération. Pas de laïus sur « son voisinage qui la trouvait sympathique », mais de nombreux détails sur cette personnalité anti-masque, pour le port d’arme, opposée à l’immigration de masse, un portrait exempt de la moindre compassion qui la présente comme une « vétérane », extrémiste… On espère que Libération n’incite pas ses lecteurs à penser que ce décès serait mérité.

Le président brésilien fut une des seules personnalité politiques à oser sortir du rang

Pour le président Bolsonaro, « Il faut arrêter de qualifier de fascistes les bons citoyens qui manifestent contre le système politique », a-t-il poursuivi, ajoutant que, selon lui, « une grande partie du peuple américain se sent agressée et trahi par sa classe politique ».

 

BREVES DE FRANCE


 

► Destruction de la chapelle Saint-Joseph à Lille

Le monument datant de 1886, est l’ancienne chapelle du collège Saint-Joseph, fondé par des jésuites. Malheureusement aujourd’hui cet édifice gêne un projet de bâtiment scolaire pour lequel un investissement d’environ 128 millions d’euros est prévu. En mai 2019, le permis de démolir de la chapelle a été signé par la mairie. Cette décision a soulevé un vague d’indignation de la part des associations de patrimoine, dont Stéphane Bern. « La destruction est-elle forcément une condition sine qua non de l’avenir ? », s’est-il interrogé sur Sites et Monuments. En juin 2020, une pétition avait permis de semer le doute chez Franck Riester l’ancien ministre de la Culture. Mais la nouvelle ministre, qui avait pourtant réclamé une grande attention au patrimoine du XIXe siècle, a refusé le classement de ce grand édifice religieux au patrimoine.

 

► Une autocensure de la part des enseignants

Selon une enquête Ifop réalisée pour la fondation Jean-Jaurès et Charlie Hebdo, 49% des enseignants affirment s’être déjà autocensurés sur la laïcité pour éviter des possibles incidents en classe. Depuis 2018, l’autocensure a augmenté de treize points. Quant à la décision de Samuel Paty de dispenser un cours sur la liberté d’expression en utilisant des caricatures de presse, trois quarts des professeurs interrogés (75%) le soutiennent, 9% estiment qu’il a eu tort et 16% préfèrent ne pas s’exprimer à ce sujet. Il s’agirait d’aller plus loin dans le sondage et de poser la question suivante : de qui les enseignants se méfient-ils ?

 

► L’annulation de la cagnotte de soutien de l’ex-boxeur Gilet jaune Christophe Dettinger

Le 6 janvier 2019, une cagnotte de soutien à Christophe Dettinger, placé en garde à vue en marge d’une manifestation des Gilets jaunes, était créée sur le site participatif Leetchi. En deux jours, elle avait rassemblé près de 145.000 euros. Elle a été annulée ce mercredi 6 janvier par la justice. Sur son compte Twitter, l’avocat et militant d’extrême-gauche Juan Branco a annoncé « reprendre le dossier », et fait savoir qu’il fera appel au nom de son client. Il estime notamment que « les juges ne sont pas là pour faire de la politique en prétendant appliquer le droit […] et n’ont pas à trancher quels combats sont légitimes et quels autres ne le seraient pas ».

 

► Un vice-président du tribunal de grande instance de Paris mis en examen pour proxénétisme

Le magistrat d’une quarantaine d’années a été mis en examen mercredi par un juge d’instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour « proxénétisme » et placé sous contrôle judiciaire. Il avait préalablement été entendu en garde à vue depuis lundi par les policiers de l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRETH) dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Nanterre en mai dernier. Il est décrit par Le Parisien comme un magistrat du siège humaniste, passé par plusieurs grandes juridictions de la région parisienne et très soucieux des droits de l’homme, notamment de ceux des étrangers. 

 

► Colmar : un prêtre agressé en pleine messe

Mardi 5 janvier, au cœur même de l’église Saint-Paul à Colmar dans le Haut-Rhin, un vicaire a été menacé et passé à tabac par un délinquant multirécidiviste. Alors qu’il s’apprêtait à célébrer la messe, le religieux a invité l’individu, assis à côté de l’autel, à regagner l’assistance ; mais ce dernier a refusé et l’a roué de coups, notamment au visage. L’agresseur de vingt ans est déjà connu des services de police pour des faits de violences. Lors de son interpellation, l’auteur des faits a déclaré vouloir prendre l’arme de service d’un policier pour tuer le prêtre

 

► Le Conseil d’État rejette un recours d’associations contre la 5G

Le 31 décembre 2020, les recours contre le déploiement du nouveau réseau 5G déposés par les associations Priartem, Robin des toits et Agir pour l’environnement ont été rejetés, évacuant ainsi toute évaluation et débat public sur le sujet. Les associations estimaient que l’arrêté d’attribution des fréquences pouvait être considéré comme un programme ayant une incidence sur l’environnement et qu’il nécessitait, à ce titre, une évaluation environnementale stratégique au préalable. Non seulement le Conseil d’État estime ne pas avoir contredit le principe de précaution relatif à la santé humaine mais rejette également les arguments fondés sur un défaut d’information du public. Les associations dénoncent cette décision « d’autant plus regrettable que le Haut Conseil pour le Climat vient de confirmer l’impact significatif de la cinquième génération de téléphonie mobile sur le climat ».

En effet, pour rappel, la Convention citoyenne pour le climat, voulue par le président de la République, avait précisément recommandé un moratoire sur le déploiement de la 5G en l’attente d’une étude. Demande sèchement rejetée par Emmanuel Macron comme un « retour à la lampe à huile ». Ainsi les quatre opérateurs nationaux (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR) ont lancé leurs premières offres commerciales à destination du grand public depuis fin novembre.

 

NOUVELLES DU MONDE


 

► Censure des GAFA à l’encontre de Donald Trump

Suite aux événements se déroulant au Capitole, Twitter et Facebook ont temporairement bloqué le compte de Donald Trump. Twitter l’a même menacé de suspension permanente, une mesure sans précédent décidée mercredi dans la foulée des violences au Capitole par les partisans du président républicain.

Pendant ce temps, Jean-Luc Mélenchon en profite pour tweeter : « Aux USA : ça s’appelle une tentative de putsch. D’extrême droite. Ni communistes, ni musulmans. Comme en France, le danger pour la démocratie n’est pas là où on le dit. »

 

► Un Bangladais obtient l’asile en raison de la pollution dans son pays

La cour administrative d’appel de Bordeaux a retenu hier le critère climatique pour annuler l’obligation de quitter le territoire d’un Bangladais réfugié en France. L’homme souffrant d’une maladie respiratoire chronique était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire, qui a été annulée par la justice. C’est la première fois que la justice française utilise le motif climatique pour valider une demande d’asile. Le cas est très particulier : Dacca, capitale du Bangladesh serait une des villes les plus polluée du monde et l’individu serait lourdement asthmatique. Cependant la décision pourrait ouvrir la voie à une nouvelle jurisprudence encore plus extensive en matière de droit d’asile.

 

► Amnesty international demande à Israël de vacciner les Palestiniens

Invoquant le droit international, l’ONG de défense des droits de l’Homme Amnesty International a appelé l’État hébreux à fournir en vaccin les populations palestiniennes présentes en Cisjordanie occupée et à Gaza. Selon l’ONG, Israël doit « arrêter d’ignorer ses obligations internationales en tant que puissance occupante et agir immédiatement pour s’assurer que des vaccins anti-coronavirus soient fournis de manière équitable aux Palestiniens vivant sous occupation en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ». Sans surprise, les autorités palestiniennes de Cisjordanie, occupée depuis 1967 et les islamistes du Hamas au pouvoir à Gaza sous blocus israélien depuis dix ans n’ont pas fait appel à Israël pour la fourniture du vaccin. Israël, qui mène une politique de vaccination massive strictement réservée aux citoyens juifs.

 

► La bonne nouvelle du jour est archéologique

Les restes d’une ancienne abbaye romane ont été mis à jour à Cruas en Ardèche par les chercheurs de l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) après qu’ils ont été découverts lors de travaux d’aménagement urbain. Situés proches de l’actuelle abbatiale, ces vestiges, notamment des retombées de voûte et des chapiteaux, ont été réemployés comme fondations pour les maisons bâties directement dessus au XIXe siècle lors du développement de la ville.

 

 

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EMISSION EN COURS

► L.J. des chevau-légers

21:30 23:00


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