La revue de presse du Lundi Soir du 21 décembre 2020

Patron d'émission le 22 décembre 2020

Partant des élections américaines et de ce qu’elles recèlent comme enseignements sur les Etats-Unis, cette revue de presse conduit à se pencher sur ce qu’est la gauche américaine, ce qu’elle recouvre comme menaces et ses sources. Cette gauche américaine qui influe sur l’intelligentsia d’Europe occidentale s’en prend à travers la presse locale qui s’y soumet à la France dont son combat contre le péril islamiste selon l’expression de Guillaume Berlat. Néanmoins, dans sa lutte, la France reçoit le soutien d’intellectuels anglo-saxons. Pour mener cette lutte, la France se doit d’avoir une politique étrangère à la hauteur de la menace.

 

► Les élections américaines du 3 novembre 2020


 

Dans un contexte international aujourd’hui dominé par l’épidémie de Covid 19, les élections américaines du 3 novembre 2020 ont été certainement l’un des évènements majeurs de l’année sinon l’évènement majeur : désignation des grands électeurs pour l’élection du président des Etats-Unis, élections pour la Chambre des représentants, renouvellement d’un tiers des membres du Sénat et diverses élections locales.

Ces élections ont été incontetablement affectées par l’épidémie et ses conséquences humaines et économiques. Il est difficile d’en mesurer l’effet mais à la veille de cette épidémie la position électorale de Donald Trump était nettement plus favorable qu’elle ne le fut en novembre 2020.

Dans les semaines qui précédèrent l’élection certains commentateurs et analystes politiques prévoyaient une déroute de Donald Trump et un affaiblissement substantiel du parti Républicain, pour s’en réjouir. Une parenthèse accidentelle dans ce qui doit être considéré comme l’inéluctable mouvement de l’histoire devait être ainsi refermée. Au-delà de la personnalité de Donald Trump, c’était dédaigner la sociologie qui marque le peuple américain et ses fractures profondes et, plus largement, celle des peuples occidentaux. Cette sociologie a été notamment analysée par Christophe Guilluy, David Goodhart et bien d’autres.

Joe Biden a été élu président des Etats-Unis, le 14 décembre 2020, par le collège des grands électeurs. Il n’est plus temps de s’attarder sur des contestations électorales qui n’ont pas abouti. Il s’agit aujourd’hui d’explorer des réalités profondes qui transparaissent à l’analyse des résultats et qui infirment certaines prophéties guidées plus par le souhait que par l’objectivité.

 

► Une analyse du Monde diplomatique


 

Pour la meilleure compréhension possible, le commentaire ne saurait se limiter à des réflexions aussi fondées que remarquables dont les auteurs pourraient être considérés à tort ou à raison comme animés par un préjugé plutôt favorable au candidat Républicain. Elle doit être élargie à d’autres courants qui lui étaient opposés mais dont l’approche est empreinte de lucidité et d’honnêteté intellectuelle. En ce domaine, il faut retenir notamment le dossier publié dans la dernière livraison du Monde diplomatique de décembre 2020 : Dossier Etats-Unis : Changement ou Restauration ? D’emblée Serge Halimi (Amère victoire démocrate) observe : La plupart des militants démocrates ont été fort dépités, le 3 novembre dernier, au soir d’un scrutin présidentiel que leur candidat avait pourtant remporté. Pour eux, presque rien ne s’est passé comme prévu. Certes, M. Donald Trump a perdu, mais de justesse, puisque quelques dizaines de milliers de suffrages supplémentaires dans une poignée d’États (la Géorgie, le Wisconsin, l’Arizona, la Pennsylvanie) auraient suffi pour que l’actuel occupant de la Maison Blanche y reste quatre ans de plus. Si l’auteur écarte des thèses extravagantes sur la fraude électorale, il souligne la difficulté de la tâche pour Joe Biden (77% des républicains jugent que son élection n’est pas légitime. Le 20 janvier prochain, le président élu devra affronter cette défiance alors que son parti ne sera pas majoritaire au Sénat, qu’il a perdu une dizaine de sièges à la Chambre des représentants et qu’il stagne dans les assemblées des États). Il poursuit : Paradoxalement, c’est donc dans le camp des perdants que l’avenir paraît le plus prometteur. A l’inverse de ce que considéraient ses adversaires, l’élection de Donald Trump, il y a quatre ans n’a pas été une victoire sans lendemain (Le 3 novembre, les démocrates n’attendaient donc pas seulement une victoire, mais un châtiment). Au vu des résultats du 3 novembre 2020, le républicanisme à la mode Trump n’a pas fini d’encombrer la scène.

Concernant la sociologie électorale que reflète le scrutin, si l’auteur de l’article observe en premier lieu que : Les républicains triomphent toujours auprès des hommes blancs, surtout quand ils ne sont pas diplômés ; les démocrates, auprès des Noirs et des Hispaniques. Comme d’autres commentateurs, il apporte une nuance substantielle : Toutefois, l’évolution est intervenue là où on ne l’attendait pas. Que M. Trump améliore son score auprès des Afro-Américains après avoir affiché son indifférence envers les brutalités policières et son hostilité au mouvement Black Lives Matter (« Les vies des Noirs comptent ») ; qu’il ait effectué une petite percée dans l’électorat hispanique après avoir promu (et en partie construit) un mur à la frontière du Mexique et traité les migrants de violeurs et d’assassins, cela paraît dépasser l’entendement. Ce qui l’amène à constater que l’orientation du vote ne se fonde pas sur la seule identité d’appartenance. Ainsi, les Hispaniques du Rio Grande ont craint que l’hostilité de M. Biden à l’industrie pétrolière leur interdise l’accès à des emplois bien payés, mais qui n’exigent pas pour autant un diplôme universitaire. Le changement climatique leur a donc paru moins redoutable que le déclassement social.

Homme de gauche, Serge Halimi pour lequel l’élection de Joe Biden suscite peu d’enthousiasme se montre peu amène à l’égard de Barack Obama et de sa présidence : M. Barack Obama, dont il ne restera pas grand-chose, hormis des discours magnifiques et des Mémoires en deux volumes. Le propos traduit la déception d’une intelligentsia de gauche qui confondait probablement la couleur de la peau et la politique qui serait menée. Barack Obama a d’abord servi, en bien ou en mal selon les opinions, ce qu’il croyait en tant qu’Américain être les intérêts des Etats-Unis. Dans un autre article du dossier (Un trumpisme sans Donald Trump), Jérôme Karabel exprime des réserves semblables. Après avoir remarqué que sous la présidence de Bill Clinton l’Accord de libre-échange nord-américain et l’entrée de la Chine à l’OMC ont porté un rude coup au marché du travail américain… M. Barack Obama n’a pas fait davantage pour montrer que le Parti démocrate se souciait du sort des classes populaires.

Dans un autre article du dossier (Ils votent pour ceux qui les insultent), Murtaza Hussein qui constate aussi la progression des votes en faveur de Donald Trump au sein des minorités Noires et Hispaniques y voit comme Serge Halimi l’effet de préoccupations économiques et sociales insatisfaites par les politiques démocrates (L’appareil démocrate refuse toute réforme économique ambitieuse). L’erreur serait que Les dirigeants de gauche voient le soutien des minorités comme un dû.

 

► La gauche américaine


 

Pour sa part, Laure Mandeville (En Amérique, la gauche identitaire essuie un revers cuisant dans les urnes – Figarovox 26 novembre 2020), excellente observatrice de la politique américaine, écrit : Les succès engrangés par Trump chez les minorités hispaniques et noires révèlent que l’accusation de racisme mille fois répétée par les démocrates n’a pas vraiment bien fonctionné lors de l’élection. Furieux, les démocrates centristes demandent des comptes aux progressistes.

Si, cette gauche américaine ne bénéficie que d’un socle électoral fort limité, pour autant son pouvoir d’influence est considérable. Elle constitue un élément déterminant sinon l’élément déterminant dans cette fracture profonde qui traverse la société américaine et dont les dernières élections sont l’un des reflets. Née dans les années soixante avec la propagation des idées de l’Ecole de Francfort, parallèlement aux mouvements de contestation étudiante pour lesquels les philosophes de cette Ecole furent des références, la gauche américaine et sa base universitaire dispose d’un pouvoir d’influence considérable. Elle inspire très largement une nouvelle gauche ou extrême gauche qui s’est développée dans les sociétés européennes occidentales et qui s’est substituée au socialisme traditionnel d’inspiration marxiste.

L’entretien conduit par Laure Mandeville avec Bret Weinstein (Américain, professeur de biologie et théoricien de l’évolution à l’université Evergreen dans l’Etat de Washington) publié le 17 décembre sur le site Figarovox (Bret Weinstein : « Tant qu’on n’affronte pas la gauche “woke”, on ignore combien elle est dangereuse ») montre le caractère totalisant de la gauche tel qu’il s’exprime dans les universités américaines et se propage dans d’autres secteurs de la vie sociale. S’agissant donc de la gauche « woke », Bret Weinstein déclare : Même si les arguments sont pauvres, le pouvoir stratégique de ce mouvement est extrêmement important… Il y a dans ce mouvement, différents types de personnes. Ceux qui le dirigent et orientent la stratégie, et ceux qui y participent sans être tout à fait conscients de ce qu’on demande… Les mouvements révolutionnaires font du trafic de fictions utopiques pour trouver des motifs pour changer l’ordre établi. La bêtise de la vision « woke » est évidente. Mais le caractère contagieux de la stratégie est spectaculaire. Bret Weinstein précise : C’est une dictature en cours de formation. Il voit aussi dans le mouvement un antisémitisme présent et en progression.

Dans un article du Figaro Madame publié le 6 janvier 2020 (Woke : nouveau militantisme ou marketing 2.0 ?), Séverine Pierron définissait le vocable « woke » comme le fait d’être indigné par toutes les formes d’injustices et de le faire savoir haut et fort… le woke, c’est un peu la convergence des luttes. Tout cela n’est pas sans rapport, bien sûr, avec la philosophie de la déconstruction qui s’est développée aux Etats-Unis au travers de la French Theory. Séverine Pierron précise que la paternité du terme reviendrait à la chanteuse soul engagée Erykah Badu, qui l’utilise dans une chanson en 2008 (dans l’article elle indique aussi que David Brooks, chroniqueur américain connu est l’inventeur du terme « bobo » au tournant des années 2000).

 

► Une réflexion sur les origines de la gauche américaine


 

L’une des questions est de tenter de comprendre les raisons de l’émergence de cette gauche américaine avec l’idéologie qu’elle porte. A l’origine de tout mouvement, il exige toujours des causes circonstancielles et des causes profondes. Ce sont ces dernières qui sont les plus difficiles à appréhender mais qui sont indispensables à la compréhension d’un processus historique.

Laure Mandeville offre un éclairage avec un autre entretien conduit avec un professeur américain à l’université du Dakota du Sud :Joseph Bottum. Cet entretien a été publié sur le site Figarovox, le 24 septembre 2020 : « La passion religieuse a échappé au protestantisme et met le feu à la politique ». Joseph Bottum dans un essai (An Anxious Rage, the Post-Protestant Ethic and the Spirit of America), décrit la marque laissée par le protestantisme à travers l’émergence de ce qu’il appelle les « post- protestants », ces nouveaux puritains sans Dieu qui pratiquent la religion de la culture « woke » et de la justice sociale, et rejettent le projet américain dans son intégralité. Il voit à l’œuvre une entreprise de « destruction de la modernité » sur laquelle sont fondés les États-Unis. L’auteur pour expliquer le processus se réfère à Alexis de Tocqueville, Max Weber, Norman Mailer (Norman Mailer a dit un jour que toute la sociologie américaine avait été un effort désespéré pour essayer de dire quelque chose sur l’Amérique que Tocqueville n’avait pas dit !). La disparition de théologiens du protestantisme européen sur lesquels les Eglises protestantes américaines fondaient leur autorité aurait engendré un déclin catastrophique de ces dernières : En 1965, 50 % des Américains appartenaient à l’une des 8 Églises protestantes dominantes. Aujourd’hui, ce chiffre s’établit à 4 % ! Cet effondrement est le changement sociologique le plus fondamental des 50 dernières années, mais personne n’en parle. La génération « woke » serait alors une nouvelle version du puritanisme. Si le protestantisme a dominé les Etats-Unis, ceux-ci auraient maintenant une Église du Christ sans le Christ. Cela veut dire qu’il n’y a pas de pardon possible. Dans la religion chrétienne, le péché originel est l’idée que vous êtes né coupable, que l’humanité hérite d’une tache qui corrompt nos désirs et nos actions. Mais le Christ paie les dettes du péché originel, nous en libérant. Si vous enlevez le Christ du tableau en revanche, vous obtenez… la culpabilité blanche et le racisme systémique. Joseph Bottum ajoute : Il faut comprendre que l’idéologie « woke » de la justice sociale a pénétré les institutions américaines à un point incroyable. Je n’imagine pas qu’un professeur ayant une chaire à la Sorbonne soit forcé d’assister à des classes obligatoires organisées pour le corps professoral sur leur « culpabilité blanche », et enseignées par des gens qui viennent à peine de finir le collège. Mais c’est la réalité des universités américaines.

S’il s’agit, comme toute recherche des causes dans ces domaines qui touchent à la sociologie des peuples et à son évolution, d’une hypothèse, elle est néanmoins fort intéressante. Elle n’est pas exclusive d’autres facteurs qui tiennent notamment à l’apport des écoles philosophiques européennes, Ecole de Francfort, French Theory mais elle donne au phénomène des racines proprement américaines. En sens inverse, il convient alors de s’interroger sur les raisons qui expliqueraient l’influence qu’exerce l’idéologie de la gauche américaine sur les sociétés européennes.

Sur la question du racialisme, il faut noter l’article d’Alain de Benoist publié dans le numéro 187 (Décembre-Janvier 2021) de la revue Eléments : L’universalisme n’est pas une solution – Pour une critique positive de l’indigénisme.

 

► La presse américaine et sa critique de la France dans sa lutte contre l’islamisme


 

Si la gauche américaine exerce une forte influence, certes, les incompréhensions sont encore nombreuses. En témoignent les articles publiés par la presse américaine à l’encontre du projet de loi français, anciennement sur le séparatisme, et de la conception française de la laïcité. A cet égard, parmi les différents commentaires, trois articles au moins méritent une attention, parus sur le site Figarovox : Pourquoi la fake news d’une journaliste du Washington Post sur les musulmans français n’est pas anecdotique (23 novembre 2020) de Mathieu Slama ; Douglas Murray : « Français, mes amis, tenez bon face à l’islam radical ! » (7 décembre 2020) ; Seth Greenland : « Pourquoi les Américains ne comprennent rien à la lutte de la France contre l’islamisme » (9 décembre 2020).

Mathieu Slama cite plusieurs articles de la presse américaine : une tribune du New York Times du 31 octobre, titrée « Est-ce que la France nourrit le terrorisme islamiste en essayant de le prévenir ? », accusant Macron et sa loi sur le séparatisme de discriminer les musulmans et d’alimenter ainsi leur ressentiment ; surtout une affirmation de la rédactrice en chef de la rubrique opinion du Washington Post, Karen Attiah qui a prétendu à tort (avant de retirer son tweet et s’excuser) qu’Emmanuel Macron avait pour projet d’attribuer des numéros d’identification aux enfants musulmans. Pour Mathieu Slama cet épisode est important parce qu’il révèle l’immense malentendu qui existe entre la France et les pays anglo-saxons (du moins son élite libérale et « éclairée ») sur son rapport aux religions et à la question laïque. Mais ce malentendu, en réalité, n’en est pas un. C’est un combat idéologique, assumé, qu’il faut reconnaître et mener frontalement sans lâcher un bout de terrain à l’adversaire. Douglas Murray, journaliste britannique, évoquant ces deux articles de la presse américaine considère que l’escalade à l’encontre de la France est profondément choquante. Il évoque aussi la presse du Qatar comme des journaux britanniques (un petit quotidien de gauche nommé The Guardian a déclaré sur Twitter, à propos de ladite loi, « Félicitations à Emmanuel Macron pour réinventer le modèle des Jeunesses hitlériennes »). Pour lui ces mensonges outre d’être le produit des islamistes, c’est aussi le syndrome d’une maladie qui gangrène la gauche américaine. Celle qui n’a pas seulement décidé d’être aveuglément raciste dans son « internationalisme » mais qui a déclaré que les gens de gauche ne peuvent aimer ou admirer leur pays. Il conclut : Alors je souhaite affirmer au nom des amis et admirateurs de la France à quel point nous vous admirons pour votre résilience face aux tempêtes qui auraient déchiré des nations moins puissantes. En leur nom, je vous manifeste notre solidarité. Seth Greenland constate que les Etats-Unis malgré les attaques (invasion de l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran) et les attentats (notamment ceux contre le World Trade Center en 1993 et en 2001) dont ils ont été l’objet de la part des islamistes ne sont pas confrontés de la part de ces derniers au même niveau de risques et d’agressions terroristes que la France. Il termine son article par ces propos : Mais dès que les islamistes décideront que le moment est venu de tourner à nouveau leur attention vers le Grand Satan (à supposer qu’ils considèrent toujours l’Amérique digne de ce sobriquet) et d’organiser une attaque majeure, nos deux nations seront à nouveau sœurs d’armes, camarades dans la lutte crépusculaire pour la civilisation. En attendant, les Américains sont parfaitement capables de détruire l’Amérique sans l’aide de personne.

 

► Une politique étrangère pour lutter contre le terrorisme islamiste


 

Sur ce sujet du terrorisme islamiste, il est opportun de relever l’article de Guillaume Berlat paru le 30 novembre 2020 sur le site Proche&Moyen-Orient.CH : IDENTIFIER L’ENNEMI ET CHOISIR SES ALLIÉS… Comme à son habitude Guillaume Berlat présente une analyse rigoureuse, documentée et argumentée par rapport à ce que doit être une politique étrangère. Pour conduire cette politique, il faut d’abord désigner l’ennemi, clairement, de l’intérieur et de l’extérieur. Puis il faut choisir ses alliés, alliés traditionnels et alliés de circonstances. S’agissant de ces derniers : Le pays de Descartes devrait être tout naturellement porté à réfléchir à tous ceux de nos partenaires dont la coopération pourrait être précieuse pour contrer le péril islamiste, nous ne parlons pas de l’islam. Ne confondons pas les deux termes comme certains voudraient nous y inciter. Soyons clair dès le départ ! Nous pensons en priorité à la Russie. L’assassinat de Samuel Paty par un tchétchène devrait nous pousser à sortir de nos schémas binaires entre bons et mauvais qui irriguent la doxa germanopratine. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, il y a du gris… Quoi que l’on puisse leur reprocher, les Russes sont aussi fiables que prévisibles sur tous ces sujets sensibles, plus en tous les cas que les fourbes anglo-saxons qui nous détestent. Ces sujets pourraient trouver leur place dans nos discussions sur la mise au point d’une architecture de sécurité et de confiance en Europe avec Moscou.

 

 

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