BULLETIN DE REINFORMATION DU 6 NOVEMBRE 2020

Patron d'émission le 6 novembre 2020

Bulletin de réinformation proposé par Sacha Milo et François Persurier.

Rediffusions à l’antenne à 11h45 et 21h00

 

 

Éphéméride


 

► Le 6 novembre 1966 naissait à Anthony le mathématicien Laurent Lafforgue

Ancien élève de l’École normale supérieure, il devient professeur de mathématiques à l’Institut des hautes études scientifiques (IHÉS). Il reçoit en 2002 la médaille Fields pour ses contributions à la théorie des nombres et à la géométrie algébrique.

Quelle fut son action dans cet exploit ?

Membre de l’Académie des sciences depuis 2003, Laurent Lafforgue s’intéresse au système éducatif français et se rapproche du collectif « Sauver les lettres », une association d’enseignants reprochant à l’Éducation nationale, sa dérive pédagogiste, qu’elle attribue notamment aux IUFM et à Philippe Meirieu, le promoteur de la théorie de l’« élève apprenant ». Il cosigne avec d’autres scientifiques un texte qui exprime leur point de vue sur l’enseignement des mathématiques et du français à l’école primaire.

Laurent Lafforgue s’est engagé vigoureusement pour la promotion d’un enseignement classique dans l’école républicaine. Il dénonce le « reniement par l’école de ses principes » et promeut l’enseignement laïc et républicain, qui est pour lui un héritier des écoles chrétiennes, et dont il est personnellement issu. En 2016, il cofonde avec Philippe Nemo et Alain Lanavère, bien connus sur cette antenne, l’École professorale de Paris, établissement privé de formation des enseignants.

Bon anniversaire Monsieur Lafforgue !

 

GRANDS TITRES


 

► Les innombrables manœuvres démocrates pour empêcher la réélection de Donald J. Trump n’ont pas produit de vague bleue mais engendré le chaos

Depuis plus de quatre ans, tous les efforts du Parti démocrate ont été consacrés à l’élimination du président Trump par tous les moyens légaux ou illégaux à leur disposition. Ils l’accusèrent de collusion avec la Russie de Poutine, d’abus de pouvoir au sujet de l’Ukraine qui a justifié une procédure de destitution aussi coûteuse que vaine. Tous les moyens de désinformation ont été mis en œuvre pour cacher, déguiser ou masquer les turpitudes du parti et de ses dirigeants passés et présents, du candidat choisi pour l’élection présidentielle et même de son fils furent utilisés successivement.

Quel fut l’impact de ces efforts ?

Mais, en tout état de cause, ni la connivence des médias, ni l’appui massif des plateformes de réseaux sociaux, ni celui des compagnies technologiques, ni la pandémie fournissant opportunément l’occasion de brocarder sa gestion et de mettre en place un dispositif aberrant de vote par correspondance, n’ont suffit à provoquer la vague bleue tant attendue.

En dépit de ces efforts considérables et ces manœuvres incessantes, le Parti démocrate a échoué à renverser la majorité sénatoriale, a perdu des sièges à la Chambre des représentants et a été contraint de recourir à la fraude électorale pour tenir en échec le candidat Donald Trump. Avec une participation nettement en hausse, ce dernier a vu au contraire son soutien électoral s’étendre notamment en Floride.

Or dans la nuit, alors que le succès du candidat républicain semblait en vue, le décompte des voix cessa brutalement dans les états clé, souvent démocrates, suggérant des manœuvres frauduleuses.

Cette situation peut elle évoluer ?

Il ne reste que le recours devant les tribunaux pour trancher de la légalité de ces opérations électorales dans le Michigan et le Wisconsin. Alors que la Caroline du Nord, la Géorgie et la Pennsylvanie sont pratiquement acquises au président sortant, le sort de l’élection se joue en Arizona prématurément et faussement comptée démocrate où l’écart se réduit rapidement. Sinon, le verdict devrait attendre quelques semaines avec la risque de plonger le pays un chaos qui d’ores et déjà se met en place.

 

► La première citation du jour est de Gilbert Keith Chesterton

Je ne crains pas les oppositions. Mon Dieu est un dieu de batailles !

 

► Les mesures de confinements arbitraires et autoritaires mises en place en Europe suscitent une vague de contestations

Face à la flambée de tests positifs au SARS-CoV-2, plusieurs pays européens mettent en place des mesures autoritaires. Pourtant, l’OMS a reconnu que les confinements généralisés n’étaient ni nécessaires, ni bénéfiques, ni efficaces. Elle suivait en cela l’appel de « Great Barrington » lancé le 4 octobre dernier par trois scientifiques prestigieux, qui dénoncent les dangers du confinement généralisé et recommande des mesures de protection ciblée sur les sujets à risque. Plus de 12 000 personnalités scientifiques et médicales ont déjà signé cet appel.

Que fait le reste de l’Europe ?

Emboîtant le pas à la France mais toute aussi désemparées qu’elle, l’Angleterre, l’Autriche et la Belgique ont annoncé un confinement d’au moins un mois, tandis que d’autres pays européens prennent des mesures de plus en plus coercitives. À Liverpool, où un foyer épidémique se développe de façon inquiétante, le Royaume-Uni se prépare à imposer, un dépistage systématique de toute la population effectué par deux mille militaires. Ces mesures autoritaires pourraient susciter une réaction populaire dont les prémices se font jour en Europe.

En France, des manifestations spontanées à Paris, Toulouse et Castres ont eu lieu le 29 octobre. De semblables manifestations eurent lieu ces derniers jours à Vienne, mais aussi en Italie, où l’opposition aux restrictions a donné lieu à des heurts à Rome suivant ceux de la veille à Florence et dans d’autres grandes villes. À Madrid, une manifestation a dégénéré dans la nuit du 31 octobre alors que la veille des affrontements avaient opposé, à Barcelone, police et manifestants contre le couvre-feu. À Londres, une manifestation réunissant des milliers de personnes a donné lieu, la semaine dernière, à des échauffourées avec la police. De nouvelles mesures coercitives pourraient bien alimenter cette vague contestataire.

 

BRÈVES DE FRANCE


 

► Retour à la charge de la loi Avia, révisée et durcie

On se souvient que le projet de loi Avia, portant sur les contenus haineux sur Internet, fut retoqué par le Conseil constitutionnel l’été dernier.

Utilisant comme prétexte le meurtre de Samuel Paty, et les échanges entre l’assassin et ses compères qui l’ont précédé sur les réseaux sociaux, Lætitia Avia revient à la charge avec un projet de loi plus liberticide encore que le précédent.

Le retrait en moins de vingt-quatre heures des contenus haineux est abandonné au profit d’une surveillance accrue. L’intéressée affirme : « Nous voulons plutôt nous attacher au processus qui mène au retrait, avec une exigence et une vigilance beaucoup plus forte ».

Pour ce faire, elle propose de déployer des bataillons de spécialistes rompus à la traque de la haine sur Internet, et ajoute dans un entretien au Figaro : « …nous souhaitons que les plateformes recrutent des milliers de collaborateurs ».

 

► Le chiffre du jour est de 30 000

C’est, selon la Ligue nationale contre le cancer, le nombre de cancers non détectés ou détectés avec retard, du fait des mesures exceptionnelles imposées par les autorités sanitaires pour « répondre » à la crise sanitaire causée par la pandémie. Des médecins alertent sur la nécessité de ne pas arrêter l’accès des patients atteints d’un cancer aux soins, déjà décalés par le confinement.

 

NOUVELLES DU MONDE


 

► Le projet de loi écossais contre « la haine » enflamme les esprits au Royaume-Uni

Le ministre écossais de la Justice, Humza Yusaf, a déposé un projet de loi consistant « à punir le fait de diffuser des propos susceptibles d’attiser la haine contre un groupe ». Le caractère vague de l’énoncé fait craindre un fourre-tout dans lequel pourra s’opérer toute sorte de censure, au gré de l’interprétation.

Figure de proue de la vague de contestation engendrée par ce projet, l’acteur anglais Rowan Atkinson, célèbre pour son personnage de Mr. Bean, ainsi que vingt autres célébrités, s’opposent à ce projet de loi écossais, craignant qu’il finisse par « réprimer la liberté d’expression et la possibilité de critiquer les religions et autres croyances ».

 

► La Turquie d’Erdogan entraîne des miliciens syriens avant de les acheminer en renfort au Haut-Karabakh

Dimanche dernier le ministre de la Défense arménien a publié la vidéo de l’interrogatoire d’un militant des milices armées syriennes combattant dans les rangs Yousef Al-Abed Al-Hajji est issu d’un village de la province d’Idlib.

Transféré en Azerbaïdjan par les services secrets turcs, il révèle que les autorités turques offrent à ces miliciens lors de leur recrutement, des salaires de deux mille dollars mensuels, assortis d’une prime de cent dollars par « décapitation d’un infidèle ».

Cette vidéo suit celle d’un autre milicien syrien pro-Turquie, Muhammad Mahrad qui déclarait avoir lui aussi été transféré avec deux cent cinquante autres miliciens en Azerbaïdjan, et que les mêmes offres lui avaient été faites.

Le nombre de miliciens syriens acheminés par la Turquie en Azerbaïdjan depuis le début de la guerre s’élève à plus de 2 300 dont 230 environ auraient péri. Ankara continue d’entraîner des contingents d’environ mille miliciens dans ses camps avant leur transfert en Azerbaïdjan.

 

► L’autre citation du jour est de Jean-Jacques Rousseau

Que penser de ces prétendus cosmopolites, qui justifient leur amour pour la patrie par leur amour pour le genre humain et se vantent d’aimer tout le monde pour avoir droit de n’aimer personne ?

 

► La phrase du jour est de Ron Paul

Il n’y a pas de vaccin contre la tyrannie

C’est ce que déclare l’ex-représentant libertarien du Texas !

 

► La bonne nouvelle du jour est politique

Accusé de crimes de guerre, le président du Kosovo Hashim Thaci annonce sa démission

En juin dernier, un procureur spécial l’avait renvoyé devant la Cour international de La Haye pour crimes de guerre commis en 1998-99 lors de la guerre d’indépendance du Kosovo contre la Serbie.

Cette décision intervient quelques heures après qu’un vétéran de la politique kosovar dénommé Jakup Krasniqi ait été arrêté après un raid policier à son domicile et conduit à La Haye.

Cet ancien porte-parole de l’Armée de libération du Kosovo et qui fut président de ce pays, est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Le procureur accuse le dirigeant kosovar Hashim Thaci, au pouvoir depuis l’indépendance en 2008, d’être criminellement responsable d’une centaine de meurtres, tortures et enlèvements.

 

► In Memoriam

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la mort de Philippe Martel. Haut fonctionnaire du ministère des Finances, il était aussi un homme engagé à droite. Longtemps chef de cabinet d’Alain Juppé, il a ensuite été directeur de cabinet de Marine Le Pen pendant quelques années. Plus récemment, il était devenu secrétaire général du Conseil national de la résistance européenne. Aux côtés de Renaud Camus, doté d’une grande culture et d’une exceptionnelle gentillesse, il refusait de rendre les armes contre la destruction de la France et de l’Europe à l’œuvre sous ses yeux. Philippe Martel nous a quitté trop tôt, à l’âge de soixante-cinq ans. Le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie présente ses sincères condoléances à sa famille.

 

 

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EMISSION EN COURS

♫ Musique classique

15:00 16:00


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