BULLETIN DE REINFORMATION DU 20 MAI 2019

Patron d'émission le 20 mai 2019

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Bulletin de réinformation proposé par Justine Bertrand et Henri Benoît.

Rediffusions à l’antenne à 11h45 et 21h00

 

 

GRANDS TITRES


 

► Acte 27 : Les Gilets jaunes se sont encore mobilisés

À huit jours des élections européennes, ils étaient plus de 40.000, selon un comptage interne, à battre le pavé dans toute la France. A Paris, les manifestants s’étaient donnés comme mot d’ordre la lutte contre la pollution des cours d’eau et des nappes phréatiques par les pesticides. Remotivés par Jérôme Rodriguez, ils ont protesté, place Stalingrad, contre Bayer-Monsanto, le géant de l’agrochimie. Le cortège s’est dispersé sur la butte Montmartre, point d’arrivée du cortège, après avoir hué les forces de l’ordre, selon le journaliste indépendant Charles Baudry. La province n’était pas de reste, avec de vives tensions à Reims, où des dégradations ont eu pour cible des agences immobilières et du mobilier urbain. Les forces de l’ordre ont répliqué par des tirs de LBD et des gaz lacrymogènes. On a aussi constaté un regain de mobilisation à Caen et à Besançon.

 

► À l’approche des élections européennes, un nouveau mot-clé s’introduit dans le discours de Macron : « Protection »

Il existe sur Internet des outils qui permettent de savoir quels sont les mots les plus récurrents dans un texte. Si l’on analyse le prospectus d’Emmanuel Macron et de son parti, on se rend compte que, après les pompeux termes de « liberté » et de « progrès », le mot le plus usité est celui de « protection ». Macron veut donc une Union européenne qui protège. Mais qui protège qui et contre quoi ?

Un rappel des grands poncifs européens autour de la thématique de la « protection » pour emporter facilement l’adhésion

Tout d’abord, Macron veut une Europe qui se protège d’elle-même, c’est-à-dire des guerres entre les nations afin de ne pas reproduire le désastre de la seconde Guerre mondiale. Ensuite, il veut une Europe qui s’unit face aux grandes puissances, notamment d’un point de vue économique. Mais quel Européen ne souhaite pas la même chose ? Le ressassement de ces grands poncifs n’est qu’un commode moyen de s’épargner quelques phrases de langue de bois supplémentaires et d’emporter immédiatement l’assentiment des plus naïfs d’entre nos concitoyens français.

L’apparition du terme « protection » : une tentative de détournement du thème nationaliste de la « sécurité » à des fins mondialistes

« Protection » et « sécurité » : ces deux termes sont très proches, et utilisés dans des discours similaires, ils pourraient apparaître comme des synonymes. Pour un nationaliste, le besoin de sécurité signifie qu’il sature d’immigration, qu’il en a marre d’apprendre dans les médias que M. ou Mme Dupont se sont fait agresser par x ou y personne d’origine étrangère. Mais pour Macron, le besoin d’une Europe qui protège, c’est avant tout le besoin d’une Union européenne qui encadre une immigration de masse et qui garantit aux colons fraîchement débarqués en Europe un même accès à l’emploi. Mais à qui cela profite-il réellement ? Au final, on aura donc compris que Macron veut une Union européenne qui protège les intérêts de la superclasse mondiale cupide au détriment des peuples européens.

 

► Alors que l’OTAN et ses alliés ont perdu la guerre, le régime syrien subira encore pendant un an les sanctions de Bruxelles

Instituées depuis 2011, les sanctions concernent 265 personnes accusées de soutenir le pouvoir légal de Damas : gel de leurs avoirs et interdiction d’entrer sur le territoire de l’Union européenne. À cela s’ajoutent des sanctions économiques : embargo pétrolier et restriction d’exportations susceptibles d’être utilisées à des fins de répression interne.

Mais ces sanctions ont-elles encore un sens, alors que la guerre en Syrie touche à sa fin ?

Pour Roland Hureaux, agrégé d’histoire et essayiste, c’est une défaite retentissante pour l’OTAN et ses alliés car, malgré la propagande occidentale contre Bachar el-Assad, le régime syrien soutenu par Moscou a tenu, et les derniers bastions aux mains des djihadistes sont sous contrôle. L’auteur de « La France et l’Otan en Syrie » dénonce l’esprit belliciste de la Commission européenne au moment où Trump s’oriente vers un désengagement des États-Unis dans le conflit syrien.

Et comment la France se positionne-t-elle ?

Elle est en rupture avec une tradition séculaire qui consistait à protéger les chrétiens d’Orient. En 2011, Sarkozy a engagé la France aux côtés des djihadistes pour renverser le régime de Damas, se faisant ainsi complice de la persécution des communautés chrétiennes dans les zones de guerre, en fournissant des armes, et même des instructeurs aux rebelles. Et ni Hollande, ni Macron n’ont infléchi cette politique. Il n’est pas étonnant que l’image de la France se soit considérablement dégradée dans cette région du monde.

 

BRÈVES DE FRANCE


 

► Offensive de l’opérateur Huawei : Macron reste fidèle à sa doctrine mondialiste

« La France n’a pas pour objectif d’interdire l’équipementier télécoms chinois Huawei, comme l’ont fait les États-Unis, et il ne lui paraît pas judicieux de déclencher une guerre technologique ou commerciale pour préserver sa sécurité nationale », a déclaré jeudi Emmanuel Macron.

De leur côté, les États-Unis pensent que les équipements de Huawei pourraient servir à des activités d’espionnage de la Chine. Ils exhortent leurs alliés, notamment en Europe, à ne pas s’appuyer sur le groupe chinois pour le déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile, la 5G.

Huawei rejette ces soupçons états-uniens. Le département du Trésor a annoncé le placement de Huawei et de 70 de ses filiales sur une liste noire, ce qui va contraindre le groupe télécoms chinois à demander une dérogation pour acheter des pièces et composants électroniques aux sociétés américaines.

 

► École de la confiance : parcours du combattant pour Jean-Michel Blanquer au Sénat

Le projet de loi sur l’école, voté à l’Assemblée nationale a dû mal à passer auprès des sénateurs : 53 amendements ont été examinés, mais il en reste encore 351 ! Certains votes ont suscité la polémique, comme le retour à la loi Ciotti de 2010 autorisant la suppression des allocations familiales aux familles des élèves absentéistes. Le Sénat a aussi voté pour l’interdiction du voile lors des sorties scolaires. Face aux protestations d’une partie de la communauté musulmane dénonçant « l’ostracisme, les violences psychologiques envers les enfants, ou l’empêchement des personnes musulmanes d’exister dans l’espace public », Marlène Schiappa a assuré que l’Assemblée nationale aurait le dernier mot.

Le Sénat a également rejeté la possibilité de regrouper des écoles et des collèges, sous une même entité administrative baptisée « établissement public des savoirs fondamentaux ».

Le SNUipp, principal syndicat du premier degré, y a vu une manière déguisée de faire des économies de postes dans les zones rurales.

Une autre pomme de discorde vient de « l’appel à l’exemplarité », lancé par le ministre. Le sénateur socialiste Christian Manable y voit « une connotation d’ordre moral, stigmatisant le corps enseignant », et Annie Guillemot (PS) de demander avec ironie « si en ce moment, le ministre de l’Intérieur est exemplaire ». Enfin, la Commission de l’Éducation du Sénat a recommandé d’instituer une autorité hiérarchique pour le directeur d’école, ainsi qu’un droit de regard des chefs d’établissement sur les affectations des professeurs.

 

NOUVELLES DU MONDE


 

► Sommet souverainiste et identitaire à l’initiative de Salvini à Milan

Matteo Salvini, vice-président du Gouvernement italien et dirigeant de la Ligue, a réuni samedi plusieurs partis nationalistes européens. 

Par ce rassemblement à Milan, Matteo Salvini et Marine Le Pen ont eu pour objectif de faire du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) la troisième force du Parlement européen. Cette place est aussi convoitée par les libéraux de l’ALDE.

Selon les récents sondages, la Ligue est créditée de 26 eurodéputés, soit 20 de plus qu’actuellement, le RN passant à 20 élus (+5) et l’AfD à 11 (+10).

 

► La Russie en passe de retrouver ses droits au Conseil de l’Europe

Rappelons à nos auditeurs que le Conseil de l’Europe est antérieur à l’Union européenne et qu’il vit le jour le 5 mai 1949 par le traité de Londres, afin de promouvoir la protection des Droits de l’Homme, le renforcement de la démocratie et la prééminence du droit en Europe. Après la chute du mur de Berlin, de nombreux pays d’Europe centrale rejoignirent le Conseil de l’Europe. Toutefois l’adhésion de la Russie ne fut acquise qu’en décembre 2015, suite à de nombreuses négociations. Le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie en 2014 conduisit l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à prendre des sanctions contre la Russie, la privant du droit de vote de ses députés. Protestant pour la restauration de ses droits, Moscou décida de suspendre son financement, à hauteur de 33 millions d’euros par an.

Cette situation de blocage est en voie de trouver une issue et le président français a clairement exprimé son vœu de voir la Russie rester au sein de l’organisation. Plutôt privilégier les liens de la Russie avec l’Europe, plutôt que de voir l’ex-URSS faire bloc avec la Chine ! Un choix diplomatique qui n’est pas du goût de l’Ukraine qui, le 13 mai dernier, a menacé de ne pas appliquer les accords de Minsk de 2015 qui mettaient fin à la guerre du Donbass. Un chantage que la France et l’Allemagne, signataires de ces accords, n’ont pas approuvé.

 

► Diffusion du dernier épisode de la saga du Trône de Fer ce soir à 21 heures sur OCS

Ce soir aura lieu la diffusion du dernier épisode du Trône de Fer, la saga créée par G. R. R. Martin, et adaptée pour la télévision par David Benioff et D. B. Weiss. Après huit saisons, nous allons enfin savoir qui va s’asseoir sur le Trône de Fer et devenir roi ou reine des Sept Couronnes de Westeros.

Depuis 2011, la saga du Trône de Fer a connu un succès international. Les aventures à la fois épiques et fantastiques des héros et les intrigues politiques complexes ont captivé des millions de téléspectateurs. Peu de personnes savent pourtant que l’histoire de cette série est indirectement inspirée par l’Histoire et les légendes de notre pays. En effet, comme l’a révélé le romancier états-unien G. R. R. Martin, une de ses sources d’inspiration a été la suite romanesque historique « Les Rois Maudits » de Maurice Druon.

Si nous savons depuis longtemps quels monarques ont régné antérieurement sur le trône de France, il faudra attendre ce soir pour savoir quel personnage siégera sur le Trône de Fer.

 

► Le chiffre du jour est 500 €

500 €, c’est le montant de l’amende symbolique qu’a reçue un ex-directeur de l’Agence Régionale de Santé du Limousin, pour avoir alloué des financements régionaux à des projets de construction au Sénégal et au Maroc. Cette amende a été imposée suite au fait que l’ex-directeur a financé, à hauteur de 325.000 euros, la construction d’un pôle mère-enfant à l’hôpital de Mbour au Sénégal, et la construction d’une unité Alzheimer au centre hospitalier de Rabat.

 

► La citation du jour est de Victor Hugo

Mieux vaut une conscience tranquille qu’une destinée prospère. J’aime mieux un bon sommeil qu’un bon lit.

 

► La bonne nouvelle du jour est médicale

Samedi dernier, les hôpitaux de Paris ont ouvert leurs portes au public. De nombreuses animations étaient proposées, par exemple sur la maladie de Parkinson ou le vieillissement. À Cochin et à Bicêtre, les visiteurs ont pu se familiariser avec des robots chirurgicaux, des équipements permettant de tester la force musculaire, la marche ou l’équilibre. Un événement tout à l’honneur des hôpitaux de Paris, très à la pointe du progrès. C’est le cas de l’hôpital Ténon où la première électro-chimiothérapie a été réalisée en février dernier, avec succès, pour un traitement beaucoup plus ciblé et moins dévastateur des tumeurs cancéreuses du foie.

 

 

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