BULLETIN DE REINFORMATION DU 13 FÉVRIER 2019

Patron d'émission le 13 février 2019

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Bulletin de réinformation proposé par Jean Bernard et Guillemette Pâris, avec la contribution de Robert Scott

Rediffusions à l’antenne à 11h45 et 21h00

 

 

GRANDS TITRES


 

► Instrumentalisation politicienne des actes antisémites

Quels sont les faits ?

Découverte du tag « Juden » sur la vitrine d’un restaurant parisien, de croix gammées sur des portraits de Simone Veil, d’une inscription sur le siège du journal Le Monde traitant Macron de « putain de la youtrerie universelle » et autres actes antisémites d’un goût plus que douteux, abattage d’un arbre planté à la mémoire d’Ilan Halimi, séquestré et mortellement blessé, en 2006, par le gang des barbares, les représentants du gouvernement ont dénoncé la flambée de l’antisémitisme en France.

Quelles sont les réactions ?

Ces épopées auront donné lieu à des scènes touchantes et des propos grandiloquents : Christophe Castaner, apposant sa main sur l’arbre abattu ou bien encore l’artiste nettoyant le portrait de Simone Veil. Le ministre de l’Intérieur affirmant : « L’antisémitisme se répand comme un poison, comme un fiel ».

Le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT tweete : « Tags antisémites jusqu’à la nausée en plein Paris ce WE. Quand la haine des Juifs se recoupe avec la haine de la Démocratie, le vocabulaire de la #fachosphere se retrouve sur les murs ! ».

Sur RTL, il met en cause les Gilets jaunes et « l’extrême-droite », regrettant « qu’il n’y ait pas assez de condamnations » 

Que dit Macron lui-même ?

Le 1er novembre 2018, Emmanuel Macron avait déjà fait un rapprochement avec les années 30, soulignant « la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres ».

Fin novembre, Gérald Darmanin avait surenchéri : « Ce ne sont pas les Gilets jaunes qui ont manifesté, c’est la peste brune. Ce n’est pas parce que vous mettez un Gilet jaune que vous ne portez pas une chemise brune en dessous. »

On peut se demander si tous ne participent pas quelque peu à une instrumentalisation de l’antisémitisme ?

En effet, au même moment où un sondage, réalisé par l’IFOP affirme que les Gilets jaunes sont plus sensibles que la moyenne des Français aux théories complotistes, que 46 % d’entre eux adhèrent à la théorie du Grand remplacement, on peut douter que les déclarations gouvernementales soient innocentes. Les actes antisémites, condamnables, sont utilisés, dans une campagne européenne qui ne dit pas son nom, pour promouvoir les « progressistes » (le camp du bien) aux dépens des « nationalistes » (le camp du mal), selon la distinction établie par Macron lui-même.

 

► L’affaire des contrats de Benalla se précise

Il s’agit là encore d’une enquête réalisée par Médiapart, que les poursuites engagées par le parquet de Paris sur ordre de Matignon et la tentative de perquisition de ses locaux n’a pas découragé.

Les premiers contrats ont été passés par la société Mars

La société dirigée par Vincent Crase a agi dans ce cadre en tant que sous-traitant de la société Velours. Les négociations, qui se sont déroulées au Damas Café et au siège de La République en marche, ont eu lieu de mars à juin 2018. Elles ont abouti à la signature d’un contrat de protection de la famille de l’oligarque russe Iskander Makhmudov lors de ses déplacements en France. Un premier versement de 294.000 € à la société Mars a ensuite eu lieu, bien que la famille de Makhmudov n’ait pas posé le pied en France à cette période.

Puis, de la société Mars, on passe à France Close Protection

L’éclatement de l’affaire Benalla a attiré l’attention sur ses tractations douteuses. Par ailleurs, le versement sur le compte de la société Mars de l’énorme commission de 122.000 € sur le premier contrat, versement en provenance d’un compte domicilié à Monaco, a inquiété la Société générale. Pour couper tout lien en apparence avec Vincent Crase et éviter les saisies conservatoires, Alexandre Benalla a fondé une deuxième société : France Close Protection. Elle est officiellement dirigée par Yoann Petit et compte un seul actionnaire de 18 ans, vraisemblablement proche de Benalla.
Dès le dépôt de ses statuts le 2 octobre dernier, elle a reçu un premier versement de 294.000 €, dans le cadre d’un contrat de protection de 980 000 € pour Iskander Makhmudov. Benalla en a touché plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Un autre contrat a ensuite été passé avec un deuxième oligarque russe

Signé le 2 décembre 2018 pour 980.000 €, ce contrat prévoit la protection de Farkhad Akhmedov et de ses enfants lors de leurs déplacements en France et dans certains pays d’Europe. Une équipe de sept personnes doit assurer cette mission. Pourtant, le premier versement a été touché par Benalla uniquement, après avoir transité sur le compte de sa société Insta Conseil basée au Maroc. En bref, on se demande pour quels services il est rémunéré si grassement.

 

BRÈVES DE FRANCE


 

► Les contribuables offrent un cœur à la porte de Clignancourt

Un cœur rouge en carreaux de faïence qui lui donnent l’aspect d’une boule à facettes, monté sur un mat jaune canari planté à la sortie du métro : cet ensemble d’une dizaine de mètres de haut a vocation à « enrichir la vie des quartiers traversés » par le nouveau tronçon de la ligne T3 du tramway qui ceinture Paris, comme quatre autres créations du même type. Cette production intitulée « Le cœur de Paris » a fait l’objet d’une commande de 650.000 € auprès de la Portugaise Joanna Vasconcelos. Si quelques habitants et associations du quartier ont bien été consultés dans le cadre du projet « Nouveaux Commanditaires », c’est l’ensemble du pays qui a contribué financièrement à cette installation : 60% du prix de la commande étaient à la charge de la ville de Paris, mais 28% à celle de la région Île-de-France et 12% à celle de l’Etat. Les contribuables sont invités à fêter son inauguration en participant au bal populaire qui y sera organisé le jour de la Saint-Valentin.

 

► Un quatrième conseiller quitte l’Elysée

David Amiel, 26 ans, ancien de Normal Sup’ et de Princeton, avait d’abord travaillé pour le ministère des Finances avant de devenir conseiller en économie au sein du cabinet d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Il a annoncé son départ pour la fin du mois prochain. Officiellement, il s’agit de faire la promotion avec Ismaël Emélien d’un essai sur le progressisme qu’ils ont composé ensemble et qui doit sortir le 27 mars chez Fayard. Pour mémoire, Ismaël Emélien, ancien conseiller spécial d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie et des Finances, a dû quitter l’Élysée après s’être trouvé mouillé dans l’affaire Benalla. Avec David Amiel, cela fait quatre départs du cabinet présidentiel depuis le début de l’année.

 

► Selon Laurent Vanat,  expert international du marché du ski, les stations de ski auraient des difficultés à remplir car « 50% des nouvelles générations sont issues de l’immigration »

Et il précise sur France Info : « La génération des baby-boomers étaient de grands skieurs mais ils vieillissent et skient moins ou plus du tout, et on peine à renouveler les nouvelles générations de skieurs. Un grand problème en Europe : les nouvelles générations sont issues à 50% de l’immigration sans culture familiale du ski […] »

 

NOUVELLES DU MONDE


 

► Le chiffre du jour

C’est 4. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a en effet annoncé dans son discours annuel sur l’état de la nation, dimanche dernier. Il s’agit d’un « Plan d’action pour la protection de la famille » en sept points, destiné à promouvoir le mariage et la famille. Parmi les mesures, des exonérations de l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour les femmes qui élèvent au moins quatre enfants pour le reste de leur vie et des subventions pour les familles nombreuses qui veulent acheter des voitures plus grandes. Le « plan d’action » a également étendu un programme de prêts pour aider les familles ayant au moins deux enfants à acheter une maison. Toute femme de moins de 40 ans aura également droit à un prêt préférentiel lors de son premier mariage. 21.000 places en crèche sont également prévues. D’après Viktor Orban, « il y a de moins en moins d’enfants nés en Europe. Pour l’ouest, la réponse (à ce défi) est l’immigration. Pour chaque enfant disparu, on devrait en faire venir un et alors les chiffres seront bons. Mais nous n’avons pas besoin de bons chiffres. Nous avons besoin d’enfants hongrois », a-t-il dit en annonçant le programme d’incitation.

 

► La phrase du jour

Dans un édito publié ce 11 février sur le site de Project Syndicate, George Soros estime que l’Europe est en train de sombrer dans « l’oubli » et exhorte les Européens à se réveiller afin de la sauver avant qu’il ne soit trop tard. Selon lui,

S’ils ne le font pas, l’Union européenne va finir comme l’Union soviétique en 1991. Ni nos dirigeants ni les citoyens ordinaires ne semblent comprendre que nous vivons un moment révolutionnaire, que les possibilités sont nombreuses et que l’issue finale est hautement incertaine.[…] Il est difficile de voir comment les partis pro-Européens peuvent sortir victorieux des élections de mai à moins qu’ils ne placent l’intérêt de l’Europe au-dessus de toute autre considération. On pourrait toujours tenter de préserver l’Union européenne afin de la réinventer radicalement. Mais, cela nécessiterait un changement de cœur au sein de l’UE.

Inquiétude logique vu la montée des eurosceptiques…

 

► Menacé d’abandon, le village d’Oliete, dans la province espagnole d’Aragon, s’est offert une nouvelle jeunesse grâce à un système de parrainage de ses oliviers centenaires.

Parmi les 100.000 oliviers centenaires laissés à l’abandon qui entourent le village, plus de 7.000 ont été ressuscités grâce à ce système de parrainage mis sur pied il y a quatre ans.

La province de Teruel, où se trouve Oliete, avec 9,1 habitants au kilomètre carré, contre 92 pour l’ensemble du pays, est comparée à la Laponie. 

Ce système de parrainage d’oliviers a permis la création de huit emplois permanents – deux employés et six travailleurs agricoles -, l’économie générée autour d’un moulin flambant neuf a ainsi attiré ou retenu à Oliete plusieurs familles.

 

LA BONNE NOUVELLE DU JOUR


 

► La bonne nouvelle du jour, les Français ont brillé de tous leurs feux aux championnats d’Europe de patinage artistique et de danse sur glace

Bien que la France soit loin de compter autant de licenciés que les grandes nations du patinage que sont les Etats-Unis et la Russie, elle a toujours su s’imposer dans ces disciplines de haute technicité. Les patineurs Vanessa James et Morgan Ciprès ont remporté la médaille d’or en patinage artistique par couple, où sauts lancés, portés et triples sauts sont la règle. En danse sur glace, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont remporté leur cinquième titre de champions d’Europe consécutif. Figurant parmi les meilleurs danseurs de l’histoire de la discipline grâce à des qualités techniques exceptionnelles, ils avaient également remporté une médaille d’argent aux derniers Jeux olympiques d’hiver malgré la gêne que leur avait imposé le costume de Gabriella, qui s’était rompu en plein programme. Enfin, dans la catégorie hommes, Kévin Aymoz a décroché la quatrième place. A la douzième place pour sa première participation, le patineur Adam Siao Him Fa, âgé de quinze ans seulement, et ses quadruples sauts d’une amplitude extraordinaire : il semble que la relève de Brian Joubert soit assurée.

 

LES BOBARDS D’OR


 

Avant de nous quitter, rappelons à nos auditeurs que la cérémonie des Bobards d’or, c’est lundi prochain, à 19:30 au théâtre du Gymnase Marie Bell, 38 boulevard de Bonne Nouvelle 75010 Paris. La fondation Polémia vous présentera les pires bobards de l’année, les pires « Fake News » qui sont réparties en plusieurs catégories. 

Nous avons choisi de vous présenter le bobard jaune « faux drapeaux » : Des drapeaux d’ultra-droite dans la manifestation des Gilets Jaunes de la catégorie « Gilets jaunes ».

Le 3 décembre, BFMTV revient sur les manifestations des Gilets jaunes. Est alors invité un certain Sylvain Boulouque, présenté comme un spécialiste des mouvements sociaux. On lui demande alors d’analyser des images choisies par la chaîne.

Sur une image, Boulouque commente : « On voit un slogan hostile au gouvernement. Et deuxième chose, on voit surtout un drapeau avec des fleurs de lys, qui illustre la monarchie et la volonté d’un retour du roi.».

Ce drapeau était en réalité celui de la Picardie. Même procédé sur TF1, qui qualifie le drapeau de la croix de Lorraine du général de Gaulle de symbole d’extrême droite.

 

 

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EMISSION EN COURS

► L.J. de Jacques Trémolet de Villers

18:00 21:00


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18:00 21:00


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