BULLETIN DE REINFORMATION DU 13 DECEMBRE 2018

Patron d'émission le 13 décembre 2018

Voici ce qui pourrait se produire dans les prochains mois. Radio Courtoisie et votre matinale Ligne Droite pourraient s’arrêter définitivement. Sans aucun recours possible. Radio Courtoisie se distingue des autres medias par sa volonté de rester totalement indépendante en refusant toute ressource publicitaire et toute subvention publique. Radio Courtoisie est une radio associative qui ne vit que grâce aux dons de ses auditeurs.

Beaucoup d’investissements ont été réalisés afin d'aboutir au succès que vous connaissez et appréciez. Mais pour que l’aventure persiste et se renforce, nous avons absolument besoin de vous, de votre propre engagement. La crise énergétique que nous traversons, qui fait suite à la crise du Covid, est un coup terrible pour nous.

Sans vous, tout risque de s’arrêter. Si vous appréciez notre travail de réinformation face à une propagande médiatique délirante, si vous souhaitez qu’il se poursuive, aidez nous maintenant dans la mesure de vos moyens. Chaque don compte !

Je fais un don pour Radio Courtoisie

Bulletin de réinformation proposé par Julien d’Estrago et Stéphane Picavoix.

Rediffusions à l’antenne à 11h45 et 21h00.

 

 

GRANDS TITRES


 

► Retour sur l’attaque terroriste de Strasbourg

En effet, rappelons que mardi soir Strasbourg a été victime d’une attaque terroriste par un dénommé Chérif Chekatt faisant trois morts et treize blessés. Le tireur a pris la fuite juste après les faits et est toujours recherché par les forces de l’ordre.

Quel est ce fameux auteur de l’attaque terroriste ?

Le suspect, Chérif Chekatt est un strasbourgeois de 29 ans au parcours chaotique. Bien connu des services du public, son casier judiciaire ne contient pas moins de 27 condamnations pour des faits commis en France, en Allemagne et en Suisse. Fiché S et suivi par les services de la DGSI depuis 2015 pour des signes de radicalisation il fut également inscrit en 2016 au Fichier des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation au caractère Terroriste. Rappelons aussi que le matin même, un juge d’instruction avait lancé une interpellation à son encontre pour une affaire de « tentative d’assassinat et association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime ».

Par ailleurs, 450 détenus radicalisés seront libérés sans qu’aucun suivi plus strict ne soit effectué !

Au lendemain de l’attaque qui a coûté la vie à trois personnes et fait treize blessés à Strasbourg, les responsables politiques ont été nombreux à réagir sur les réseaux sociaux. Laurent Wauquiez, patron des Républicains, s’est à juste titre demandé  « Combien d’attentats commis par des fichés S devons-nous encore subir avant d’adapter notre droit à la lutte contre le terrorisme ? Qu’attendons-nous pour enfin livrer bataille pour éradiquer l’intégrisme qui nous a déclaré la guerre ?»

Hier, Laurent Nunez, secrétaire d’État de l’Intérieur a exposé que la « motivation terroriste » de l’assaillant « n’était pas encore établie ». Cela remet sérieusement en doute le fameux fichier S – pour sécurité de l’Etat – qui contiendrait aujourd’hui environ des dizaines de milliers de noms. Pourtant 450 détenus radicalisés sortiront de prison avant fin 2019. Une cinquantaine sont pourtant identifiés comme terroriste, toutefois leurs infractions ayant été commises avant 2016, elles étaient considérées comme des délits et donc passibles de 10 ans de prison maximum. Depuis, elles sont considérées comme des crimes et donc passibles de 20 à 30 ans de prison.

Un comité d’appel se constitue en urgence pour interdire Médine ce vendredi

Comble noire de l’ironie, le rappeur islamiste Médine qui avait annulé ses concerts en octobre au Bataclan doit se produire à Strasbourg ce vendredi 14 décembre. Prônant ouvertement sur ses photos le djihad et appelant à « crucifier les laïcards » avec des paroles ouvertement racistes et haineuses, un comité d’appel est en cours de constitution afin d’interdire son concert, en hommage aux morts et blessés de l’attaque récente.

 

► Des divergences d’opinions des britanniques après le report du Brexit

La proposition d’un divorce en douceur très contesté ?

Theresa May qui défend l’option d’un divorce en douceur avec l’Union européenne doit faire face à de nombreux partisans d’une rupture nette et rapide pour le divorce programmé le 29 mars 2019. Et l’accord de retrait qui a été validé en fin novembre, renforce la fronde à cause du maintient temporaire du Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE ayant pour but d’éviter un rétablissement de frontière entre les deux Irlande. Par ailleurs l’appel à l’aide par Theresa May ce mardi 11 décembre ne fait que renforcer l’impression de faiblesse suscité par ce report du vote sur l’accord de sortie.

Une mise en garde également du coté de L’UE à la veille du Sommet de l’UE qui aura lieu ce jeudi et vendredi.

Le président du Conseil européen Donald Tusk, affirme être « prêt à discuter de manière de faciliter la ratification britannique. Mais nous ne renégocierons pas l’accord, y compris le filet de sécurité ». De toutes parts, Theresa May se voit opposer la même issue. Mme Merkel a annoncé également hier avoir « toujours l’espoir que nous aurons une sortie ordonnée » du Royaume-Uni. Toutefois elle met en garde Theresa May sur le fait de « ne pas attendre que nous sortions avec quelques changements ». du Sommet prévu ce jeudi.

Quel a été le résultat du vote de défiance, organisé par son parti, qui a eu lieu hier soir ?

Après de nombreux mois de négociations autour du Brexit, Theresa May a effectivement été menacée d’expulsion par un vote de défiance interne. Les 315 députés ont été se prononcer à la Chambre des Communes. Cette procédure résulte de l’envoi par plus de 48 députés d’une lettre réclamant ce vote. Et à 21 heures (heure locale), Theresa May a finalement remporté le vote de confiance avec 200 voix contre 117 et ne pourra donc plus être renversée pendant un an. On peut dire qu’il s’agit d’un nouveau souffle pour la Première ministre britannique juste avant le sommet européen de Bruxelles qui débute ce matin.

 

BRÈVES DE FRANCE


 

► L’allègement de l’exit tax par le Sénat

C’est un concours de circonstances comme il y en a peu dans la vie parlementaire. Au moment même où le président Macron tentait tant bien que mal de répondre à la pression sociale de ces dernières semaines, les sénateurs votaient l’allègement de l’exit tax pour 2019. Cet impôt, instauré en 2014, visait à lutter contre l’exil fiscal en dissuadant les Français les plus fortunés de s’installer à l’étranger. Concrètement, les gros propriétaires de titres (actions ou obligations) devaient attendre 15 ans après la constitution de leur patrimoine pour déménager leur foyer fiscal. Si ce délai n’était pas respecté, une taxe de 30% venait frapper les bénéfices réalisés sur ces titres depuis leur acquisition. Le candidat Macron défendait la suppression pure et simple de cette taxe, qui selon lui décourageait les investisseurs. Et c’est finalement au bout d’un mois de révolte sociale, alors que les Français défavorisés réclament plus de justice sociale, voire le rétablissement de l’ISF, que le Sénat vote un allègement de la taxe : le délai de 15 ans tombe à 5 ans, voire 2 pour certains propriétaires. Voilà qui donne du grain à moudre aux détracteurs du « banquier » Macron.

 

► La réforme de la justice suit son cours

Dans la nuit de mardi à mercredi, 177 députés ont voté la future loi de programmation de la justice. Celle-ci est loin de contenter les acteurs du monde judiciaire, qui s’unissaient hier pour protester contre une justice « déshumanisée ». Les points d’achoppement sont multiples : la fusion des tribunaux d’instance et de grande instance est critiquée, ainsi que la création d’une nouvelle juridiction dématérialisée d’injonctions de payer, ou encore parmi d’autres, la création d’un parquet national anti-terroriste. La ministre de la Justice se veut rassurante « nous maintiendrons les hommes, les lieux et les compétences ». Mais si les professionnels ne désarment pas, c’est que la partie n’est pas jouée. Assemblée nationale et Sénat doivent désormais s’entendre sur une version commune, à défaut une nouvelle lecture sera organisée dans les deux chambres. L’examen du texte, entamé le 19 novembre et prévu initialement sur une semaine, aura connu un parcours bien chaotique.

 

► Le projet du pass culture, présenté devant l’Assemblée nationale hier

De nombreuses questions ont été soumises hier par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale aux responsables du projet, Frédéric Jousset et Eric Garandeau. Ce pass a pour objectif « d’ouvrir le champ des possibles des jeunes et d’encourager la pratique artistique ». Crédité de 500 euros pour les jeunes âgées de 18 ans, ce pass souhaite développer les pratiques culturelles de proximité. Les achats d’offres culturelles en ligne seront limités à 200 euros, les biens culturels à 100 euros, en revanche, les pratiques artistiques et les sorties culturelles ne seront pas plafonnées. Ce pass sera financé à 80% par des fonds privés et les 20% restant par les fonds publics. La première vague d’expérimentation débutera le 1er février 2019 avec 10.000 volontaires dans cinq départements. Certaines questions demeurent toutefois en suspend afin d’éviter les piratages.

 

NOUVELLES DU MONDE


 

► L’annonce d’Erdogan concernant une opération militaire dans l’est syrien

Hier matin, le président turc Erdogan a annoncé le lancement d’une opération militaire en Syrie dans les jours à venir. Cette offensive visera principalement les Kurdes de l’est du pays. Dans la dialectique d’Erdogan, les Kurdes sont des terroristes qui, par leur présence à la frontière sud de la Turquie, menacent directement la sécurité intérieure et extérieure du pays. Toutefois, les forces armées kurdo-arabes qui contrôlent la région bénéficient d’un soutien militaire important des Etats-Unis. Le Kurdistan syrien représente pour Washington une zone stratégique de premier plan sur l’échiquier du Moyen-Orient, car elle permet de contrer géographiquement l’extension de l’influence iranienne vers la Méditerranée. Néanmoins, l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la Syrie déclarait récemment que le soutien américain aux Kurdes n’était que tactique et temporaire. Il insistait également sur la nécessité de coopérer avec la Turquie pour régler le problème frontalier de l’est syrien. Erdogan s’est donc apparemment engouffré dans la brèche. Reste à voir si Washington a l’intention de lui laisser les mains libres, ce qui l’amènerait à tourner le dos à ses alliés locaux dans la plus pure tradition américaine.

 

► Les enjeux de la visite de Mme Parly en Centrafrique

Mme Parly, ministre des Armées, est rentrée hier d’une visite en Centrafrique, au cours de laquelle elle a réaffirmé le soutien français au pays, par la livraison de fusils d’assauts et d’embarcations amphibies. Depuis 2013, et malgré l’intervention militaire française, la présence de missions onusienne et européenne de formation de troupes, 75% du pays est effectivement sous contrôle de groupes armés qui pillent ses richesses et terrorisent ses populations. Le chef de la MINUSCA évoque « dans toute sa laideur, la réalité d’un Etat faible ». Alors que chaque année la France investit 130 millions d’euros dans l’aide au développement de ce pays, elle voit d’un mauvais œil la présence toujours plus forte de la Russie sur le terrain. Dernièrement, le mandat de la mission onusienne n’a pu être renouvelé en raison de l’opposition russe. Si Mme Parly s’est faite plus conciliante dans ses propos, évoquant « la contribution positive » de la Russie, c’est que désormais cet acteur semble incontournable dans la gestion du problème centrafricain. 

 

► Le chiffre du jour est 100 millions

100 millions d’euros, c’est la somme qu’économise le Portugal en s’acquittant plus tôt de sa dette au FMI. En effet, Le Portugal a réglé lundi 10 décembre son dernier remboursement au Fonds monétaire international qui lui avait accordé un prêt en 2011, dans le cadre d’un plan d’aide international, alors que le pays était en crise. Si le Gouvernement portugais a décidé de rendre l’intégralité des 28 milliards de sa dette avec quatre ans d’avance c’est dans le but d’alléger les besoins et d’économiser une somme considérable. En revanche, le Portugal conserve toujours sa dette envers l’Union européenne et le ministre des Finances du Portugal poursuit son étude afin d’optimiser et de réduire les coûts au maximum.

 


 

► Éphéméride du jour

Aujourd’hui est célébrée La Sainte-Lucie. C’est une tradition séculaire particulièrement importante en Suède, qui est fêtée en l’honneur de Sainte-Lucie de Syracuse une sainte catholique qui a vécu au début du IVe siècle en Sicile et qui est morte en martyre. Le prénom Lucie vient du latin lux, lucis, la lumière ; ainsi cette journée consacre le retour de la lumière après des journées d’obscurité. Elle est une fête catholique remontant au Moyen-Age mais qui aujourd’hui a perdu son caractère religieux. Surtout célébrée en Scandinavie et certains pays d’Europe méridionale, elle permet de se réunir dans des lieux publics, des écoles, des entreprises… En France la Sainte-Lucie n’est que peu connue, toutefois l’église suédoise de Paris vous propose un défilé traditionnel accompagné de chants de Noël ce jeudi à 19h et 20h.

 

► Le livre du jour est de Jean-Frédéric Poisson

L’ancien candidat à la primaire de la droite, président du PCD et co-fondateur des « Amoureux de la France », publie un nouveau livre aux éditions du Rocher. Celui-ci s’intitule : « L’Islam à la conquête de l’Occident : la stratégie dévoilée ». Le propos de Jean-Frédéric Poisson repose sur un document produit par L’Organisation islamique pour la science et la culture qui a pour but d’établir une stratégie pour substituer à la civilisation occidentale une civilisation islamique. L’auteur analyse précisément les moyens mis en œuvre, et cherche aussi à proposer des solutions pour faire face à cette volonté de conquête non dissimulée.

 

 

Étiquettes :

Envoyer un message
Faire un don en ligne
Copiez ci-dessous le lien vers ce lecteur :
<iframe src="https://www.rc.fr/ecoutez-en-direct/" style="border:0px #ffffff none;" name="lecteurpopup" scrolling="yes" frameborder="1" marginheight="0px" marginwidth="0px" height="700px" width="375px" allowfullscreen></iframe>