BULLETIN DE REINFORMATION DU 25 AVRIL 2018

Patron d'émission le 25 avril 2018

Bulletin de réinformation proposé par Carl Hubert et Charles Sornac, avec la contribution de Fabrice Pelo

Rediffusions à l’antenne à 11h45 et 21h00

 

 

GRANDS TITRES


L’Assemblée nationale dépénalise de fait la collaboration migratoire

Le bulletin de réinformation évoquait hier la teneur réelle du projet de loi asile-immigration, que va maintenant devoir examiner le Sénat. Comme on pouvait le craindre, la majorité macroniste à l’Assemblée nationale a rendu le projet de loi encore plus immigrationniste qu’il ne l’était au départ.

Preuve en est la réforme du délit d’aide au séjour irrégulier.

Les médias de propagande parlent à tort de « délit de solidarité », reprenant sans s’en distancier la logorrhée des associations immigrationnistes subventionnées. Le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile n’utilise évidemment pas cette expression. Je cite l’article L.662-1 de ce code : « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 euros ».

Cette disposition remonte à une ordonnance de De Gaulle de 1945 et visait à lutter contre l’immigration clandestine.

Elle est d’ailleurs mise en œuvre, certes très timidement, contre des militants gauchistes qui prétendent faire preuve de solidarité.

Mais François Hollande avait déjà fait assouplir cette législation…

Depuis 2013, des « exemptions » existent qui permettent d’échapper à toute peine. Elles visent les membres de la famille de l’étranger clandestin aidé, mais aussi les personnes dont l’aide bénévole a consisté à, je cite, « fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d’hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l’étranger, ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l’intégrité physique de celui-ci ».

L’Assemblée nationale propose finalement de vider encore davantage cette disposition répressive de sa portée.

Les députés « En Marche » et MODEM ont notamment étendu cette exemption à « tout transport directement lié à l’une de ces exceptions », pour peu qu’il soit bénévole. Ce qui signifie en clair qu’il sera loisible aux militants gauchistes d’aller faire passer la frontière et d’amener en France des clandestins. Le délit d’aide aux immigrants clandestins est donc largement vidé de sa substance. Entre les collabos et les résistants à l’envahisseur, les députés ont fait leur choix.

 

Le Président de la République en visite d’Etat aux Etats-Unis

Le couple présidentiel français est arrivé mardi à la Maison Blanche, pour une visite d’Etat de trois jours. Plus d’une semaine après les frappes communes contre la Syrie, la relation souvent houleuse entre Emmanuel Macron & Donald Trump veut être envisagée sur de nouvelles bases.

Et le président américain n’a pas hésité à multiplier les signes d’amitié envers son homologue français.

« La France est un grand pays et je pense que la France va atteindre de nouveaux sommets grâce à ce président » a déclaré Donald Trump. Il a aussi souligné « une relation très privilégiée » qui a conduit le milliardaire à épousseter les pellicules sur l’épaule d’Emmanuel Macron.

Mais des sujets brûlants attendent le président Macron, le dossier iranien en premier.

Et c’est face aux caméras que Donald Trump a rappelé sa position : « un accord horrible », « il n’aurait jamais dû être conclu », a-t-il martelé. Le président américain entendrait bien se retirer de cet arrangement qui vise à empêcher Téhéran de se munir de l’arme atomique. Et ce, tout en menaçant l’Iran de « problèmes plus graves que jamais », si ce pays reprenait son programme nucléaire.

Emmanuel Macron indiquait cependant en conférence de presse converger avec son hôte sur la nécessité d’un accord à plus long terme avec l’Iran afin d’éviter une prolifération du nucléaire au Moyen-Orient.

Le président français sera aussi le représentant des intérêts de l’Union Européenne.

Le 1er mars, Donald Trump avait annoncé une hausse des taxes douanières sur les importations d’acier et d’aluminium. Une décision qui a fait monter Bruxelles au créneau, jusqu’à saisir l’OMC.

L’exemption dont bénéficie l’Union Européenne doit prendre fin le 1er mai. Charge à Macron de tempérer les velléités protectionnistes de Trump qui entend défendre la métallurgie américaine et s’affranchir de l’OMC. A défaut, l’Union Européenne mettra en œuvre des mesures de rétorsion : un protectionnisme contraint qui pourrait favoriser l’emploi en Europe mais qui ne plaît pas aux élites mondialistes.

 

Le projet d’université de Marion Maréchal-Le Pen se précise

Retirée de la vie politique depuis la fin de son mandat en juin 2017, Marion Maréchal-Le Pen a toutefois le souci de continuer à s’engager au service du bien commun. C’est dans cette optique qu’elle a annoncé vouloir créer une académie de sciences politiques.

Quelle serait la nature exacte de cette institution ?

Si l’Institut de formation politique (ou IFP) est parfois cité en exemple, le projet a clairement une ambition universitaire, et pourrait se rapprocher ainsi de l’Institut catholique de Vendée (ICES) créé en 1990. En effet, à la différence de l’IFP, il ne s’agirait pas uniquement d’un lieu de formation ponctuelle non diplômante et de réseau, mais d’un établissement qui serait habilité à délivrer des diplômes. Les candidats seront recrutés sur dossier, et la première promotion constituée à la rentrée 2018. La composition du corps professoral n’a pas encore été dévoilée.

Faut-il y avoir une école de formation spécifiquement politique ?

Si Marion Maréchal assume la dimension politique, ancrée à droite, de son futur établissement, elle le souhaite toutefois libre et indépendant. Les matières enseignées concerneraient les sciences sociales, et non les sciences de la nature comme c’est le cas pour l’ICES. Le but de cette école serait ainsi d’assurer une formation solide à une future génération de décideurs et de dirigeants.

Comment comprendre le choix de la ville de Lyon pour accueillir les locaux ?

C’est premièrement un moyen de montrer que les forces vives ne sont pas toutes contenues dans la capitale. Deuxièmement, la ville de Lyon offre une dynamique politique et culturelle intéressante. Le siège de l’école serait situé dans le quartier Confluence, tout près de la région Rhône-Alpes Auvergne. Certains y verront un message adressé à son président Laurent Wauquiez, mais aucun retour sur la scène politique ne semble prévu à court terme.

 

BRÈVES DE FRANCE


 

La justice française s’en prend aux affaires africaines de Bolloré

Vincent Bolloré en personne et plusieurs cadres de son groupe ont été placés en garde à vue hier. L’affaire concerne un soupçon de corruption dans le cadre de concessions portuaires obtenues par une filiale du groupe en Afrique de l’Ouest. Le litige, consécutif à une plainte d’un ancien associé de Bolloré, porte sur le fait que les présidents actuels du Togo et de la Guinée auraient eu recours à l’agence Havas (propriété du groupe Bolloré) lors de leur campagne électorale. Le groupe Bolloré a toutefois répondu que les concessions obtenues procèdent de négociations bien antérieures aux élections présidentielles en question, et s’expliquent par le défaut des concurrents à satisfaire leurs engagements. Sur le plan procédural, rien ne semble donc susceptible d’être reproché au groupe Bolloré. Reste à savoir quels intérêts financiers se situent derrière la plainte et pourquoi le parquet y donne suite.

Le FN dénonce l’implantation d’une école salafiste dans la Sarthe

La section sarthoise du Front national a décidé d’adresser un courrier aux autorités publiques des villes du Mans et d’Allonnes au sujet de l’ouverture d’une école confessionnelle musulmane. Une association de musulmans locaux a en effet projeté d’ouvrir une école primaire dans l’une des deux villes. Pour cela, elle a lancé une collecte de fonds, qui n’a recueilli que quelques milliers d’euros sur les 250 000 nécessaires, en présentant au passage l’islam comme la première religion de France. La faiblesse de la collecte laisserait deviner une autre source de financement. Près d’une centaine d’écoles musulmanes hors-contrats ont été ouvertes en France. Elles l’ont été avec le soutien de l’UOIF, dont l’accointance avec les Frères musulmans est connue. En témoigne le fait que cette association promeut elle aussi un islam rigoriste et rétrograde. La page Facebook de l’association en question publie régulièrement des annonces discriminantes selon le sexe, et semble très éloignée d’un respect de la laïcité à la française.

Le chiffre du jour, c’est 45%

45 % des Franciliens souhaitent quitter l’Île-de-France. C’est ce que rapporte une étude du Forum Vie Mobiles. Les raisons sont nombreuses : trop de bruit et de stress, coût de la vie et de l’immobilier trop élevé, pollution, insécurité, grand remplacement ou encore le mauvais esprit francilien.

Parmi ceux qui rêvent d’évasion, 80 % veulent fuir les grandes villes au profit de villes de taille moyenne, voire de villages en périphérie.

Mais la réalisation de ce souhait est rare. La faute à la concentration des emplois dans la région parisienne.

 

NOUVELLES DU MONDE


Le vaccin contre la dengue est dangereux selon l’OMS

Depuis la mort de 14 personnes aux Philippines et l’accusation par l’État philippin que le vaccin contre la dengue en est la cause, la polémique enfle. Et ce, malgré les dénégations de Sanofi, le laboratoire français qui a mis au point ce vaccin.

Mais voilà que l’OMS a estimé que le produit devait être administré « avec plus de précaution » et injecté uniquement à des personnes déjà infectées. Autrement dit, ce vaccin ne doit pas être utilisé en prévention mais seulement dans un but curatif.

A noter que ce vaccin n’est pas autorisé outre-mer, malgré la présence de la maladie. Après 700 jours d’évaluation, le produit mis en cause n’a toujours pas reçu d’autorisation de mise sur le marché en Europe, alors que le délai est en moyenne de 277 jours. Un signe que les effets néfastes de ce vaccin sont trop manifestes pour que les autorités sanitaires le laissent passer.

Tuerie de Toronto : on en sait un plus sur les motivations de Minassian, qui aurait agi par misogynie

Le Canada a été frappé par l’une des plus grandes tueries de son histoire, une voiture-bélier ayant causé la mort de 10 personnes lundi. Le tueur, Alek Minassian, était âgé de 25 ans et vivait dans la banlieue de Toronto. Il se présentait comme un étudiant en informatique. Sur ses comptes de réseaux sociaux, il regrettait aussi son «célibat involontaire», affirmant même que la révolution des célibataires involontaires aurait, je cite, « déjà commencé ». Peu avant le début de la tuerie, il a posté sur Facebook un message obscur où il se présentait comme un soldat d’infanterie. Surtout, il y faisait l’éloge d’Elliot Rodger, l’auteur de la tuerie de Santa Barbara, qui avait agi par haine des femmes. Il semble donc bien que Minassian soit le fruit d’une société où les relations entre hommes et femmes ont perdu de leur naturel, les premiers étant présentés comme des agresseurs en puissance et les secondes apparaissant comme intouchables et donc manipulatrices, générant une immense rancœur.

La phrase du jour est cinquantenaire

« J’ai l’impression de regarder ce pays élever frénétiquement son propre bûcher funéraire. Nous sommes devenus fous au point de permettre à des célibataires d’immigrer ici dans le but de fonder une famille avec des conjoints ou des fiancés qu’ils n’ont jamais vus. »

Ce sont les mots d’Enoch Powell, prononcés le 20 avril 1968, dans son célèbre discours « Rivers of blood ». Le long de cette prise de parole d’avant-garde, cet homme politique anglais alerte son peuple au sujet de l’immigration de masse, fustige la chimère d’intégrer des étrangers en si grand nombre et appelle à la ré-émigration de ces nouveaux arrivants. Pour lui, « se taire devant cette situation serait une trahison majeure ». L’institut Iliade a publié une vidéo pour rendre hommage à Enoch Powell, dont la lucidité et le courage lui ont valu la diabolisation.

La bonne nouvelle du jour est patriotique

C’est le 25 avril 1792 – il y a donc 226 ans jour pour jour – que Rouget de l’Isle composa Le Chant de guerre pour l’armée du Rhin, précurseur de notre hymne national La Marseillaise.

 

Merci de nous avoir écoutés. Nous vous donnons rendez-vous demain à 7h15 pour un nouveau bulletin de réinformation sur Radio Courtoisie. Que le Soleil brille dans vos cœurs !

 

 

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