Alain Sanders recevait Pierre Dimech, écrivain, pour une émission consacrée à la relation entre Malte et la France.

Pierre Dimech, L’homme de Malte : Récit d’une quête d’identité, Atelier Fol’fer (mai 2012). Distribué par Amazon. Note de l’éditeur : “L Homme de Malte” n’est pas une autobiographie. Même si Pierre Dimech, né à Alger d’une longue lignée d’émigrés maltais, parle des siens. Ce n’est pas une « confession » nombriliste. Et ce n’est pas non plus une promenade nostalgique, voire même « nostalgérique ». C’est un témoignage. Ce n’est donc pas l’histoire d’un homme, fut-il d’Alger ou de Malte qui est racontée là, mais celle de ces « petites gens » en marge mais parfois acteurs et, en tout cas, toujours témoins de la grande Histoire. C’est la saga d’une famille, en regard de celles qui firent l’Algérie française. Des « pieds-noirs » comme on dit. Alors qu’ils ne se désignèrent jamais ainsi et qu’ils ne reprirent cette étiquette, comme un défi, qu’après la tragédie de l’exode. « Je suis français parce que je suis maltais, parce que, là aussi, c’est l’Algérie française qui a fait de ce Maltais un Français », explique Pierre Dimech. Le livre d’un écorché vif. À fleur de peau. À fleur de peurs. À fleur de cœur. À fleur de pleurs. Un livre d’amour pudique et tendre. Et qui ne pèche jamais contre l’Espérance.