Libre Journal de la résistance française du 6 mars 2013 : “L’escroquerie du rap ; Y a-t-il un racisme anti-blanc ? ; Karl Lueger, maire novateur”

Patron d'émission le 6 mars 2013

Emmanuel Ratier, assisté de Pascal Lassalle, recevait Mathias Cardet, essayiste, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, journaliste, écrivain, président d’honneur du syndicat hippique national, Gérald Pichon, écrivain, et Laurent Glauzy, écrivain, pour une émission consacrée à l’escroquerie du rap, au racisme anti-blanc et à Karl Lueger, maire novateur.

Gérald Pichon, Sale Blanc, chronique d'une haine qui n'existe pas Gérald Pichon, Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas, éditions IDées (février 2013). Site de l’éditeur : www.editions-idees.com Longtemps dénoncée comme un fantasme, assimilée à un outil de propagande de l’extrême droite, la haine antiblanche était, jusqu’à récemment, déconsidérée par nos élites politiques et médiatiques. Pourtant, cette douloureuse réalité touche un nombre grandissant de Français. Agressions, insultes, viols… Cette forme particulière de haine raciale existe bel et bien. Mais aux yeux de ses détracteurs, affirmer en être victime est une erreur : c’est refuser le sacro-saint vivre-ensemble, érigé en valeur suprême de la société multiculturelle. À l’heure où de grossières et opportunistes tentatives de récupération politicienne se font entendre, l’ouvrage « Sale Blanc ! » vient, témoignages et chiffres à l’appui, rendre compte d’une réalité méconnue et volontairement dissimulée par les gouvernements de droite comme de gauche. [pk_divider] Mathias Cardet, L'effroyable imposture du rapMathias Cardet, L’effroyable imposture du rap, éditions Éditions Blanche/Kontre-Kulture (février 2013). Site de l’éditeur : www.kontrekulture.com Au vu du succès mondial de cette musique, à ce jour la plus écoutée à travers le monde, cet essai critique s’efforce de retracer ce long processus de domination à travers les quarante dernières années et d’exposer ses terribles conséquences sur le tissu populaire : appauvrissement du langage, donc de la pensée, machisme, glorification de la culture ghetto de type US (culte des armes, de la prison, de la consommation de stupéfiants, de la violence verbale), « automythification » d’une jeunesse immigrée conduisant à une victimisation perpétuelle, et à la division des quartiers populaires : les immigrés d’un côté, les « desouche » de l’autre, et les femmes au milieu. Une « déconscientisation » politique à travers l apologie de l’ultralibéralisme et du darwinisme sociétal amenant logiquement à l atomisation de l’individu et au « chacun pour sa gueule », soit la fin de la nation et son glissement vers une société d’hyperconsommation. Loin de s’arrêter à une simple description, ce livre tente d’analyser et d’expliquer ce processus, tout en ne taisant pas le rôle sombre des principaux bénéficiaires du rap, qui s’avèrent en être aussi les principaux instigateurs : pour des raisons économiques, mais aussi, et c’est le plus inquiétant, pour des raisons idéologiques. [pk_divider] Laurent Glauzy, Karl Lueger, Le maire rebelle de la Vienne impériale Laurent Glauzy, Karl Lueger, Le maire rebelle de la Vienne impériale, La Maison du Salat (décembre 2012). Diffusé par www.chire.fr Karl Lueger (1844-1910) a trente-et-un ans quand il est élu conseiller municipal de Vienne en Autriche. Issu d’un milieu modeste et juriste de formation, il s’illustre en révélant de nombreuses affaires de corruption qui entraînent la condamnation et la démission de personnalités du sérail politique. Lueger attise le déchaînement de la haute bourgeoisie, de la presse et de la finance internationale. Alors qu’il dénonce l’influence politique et économique juive au sein de l’Empire autrichien, l’« avocat des pauvres » ne craint pas de défendre gratuitement la cause des anarchistes. En outre, représentant du Parti chrétien-social, il entend faire de la doctrine sociale de l’Église catholique le guide de son action politique, laquelle sera soutenue en 1895 par le pape Léon XIII. Cette personnalité au caractère bien trempé reste le maire le plus populaire de l’histoire de Vienne, fonction qu’il occupa de 1897 à 1910. Son arrivée au pouvoir marque la fin de quatre décennies du pouvoir hégémonique des libéraux. Avec la construction d’un tramway électrique, d’écoles, de théâtres, d’orphelinats et d’hôpitaux, Lueger entreprend une véritable modernisation de sa ville. Constatant que l’expansion industrielle contraint les ouvriers à s’entasser dans des logements insalubres, il édifie des logements au milieu d’espaces verts. Il assure également la gratuité des repas pour les étudiants les plus démunis, et étend le droit de vote aux classes populaires. Laurent Glauzy nous fait découvrir un tribun hors norme qui voua sa vie à une ville, à un Empire, tout en défendant le droit des minorités. En 1926, à l’occasion de l’inauguration de la statue de ce « maire rebelle », figure controversée, Karl Seitz, premier Président de la République d’Autriche et maire socialiste de Vienne, salua son esprit d’abnégation en ces termes : « L’ère Lueger est synonyme de grands progrès. »


EMISSION EN COURS

↺ Culture et éducation

06:00 07:00


EMISSION EN COURS

↺ Culture et éducation

06:00 07:00


Envoyer un message
Faire un don en ligne
Copiez ci-dessous le lien vers ce lecteur :
<iframe src="https://www.rc.fr/ecoutez-en-direct/" style="border:0px #ffffff none;" name="lecteurpopup" scrolling="yes" frameborder="1" marginheight="0px" marginwidth="0px" height="700px" width="375px" allowfullscreen></iframe>